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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 12:20

 Interdire à son enfant le départ pour le combat en Syrie

par sheikh Salih al Fawzan

 

Question: " Qu'Allah soit bien faisant envers vous, votre Éminence, une demandeuse dit: mon fils insiste beaucoup sur moi pour que je lui permette le Jihâd afin d'apporter soutien à ses frères et moi je n'agrée pas. Je ne suis pas d'accord car je ne connais pas la réalité de ce Jihâd, et je crains pour lui les idéologies de "Takfîr" incitant aux explosions, suis-je en état de péché pour lui interdire le départ vers là-bas ? "

Réponse: " Tu es récompensé pour son interdiction... car il expose son âme à un danger qu'il ne connait pas... et il y a aussi un danger pour la croyance et un danger de mort... et le résultat c'est quoi ??!!

Ô frères le Jihâd a des conditions et des règles à satisfaire, si le gouverneur ordonne le Jihâd ou s'il appelle les volontaires au combat, les gens se présentent alors. L'institution du Jihâd fait partie des fonctions du gouverneur, c'est lui qui l'ordonne, c'est lui qui l'organise, c'est lui qui envoie les Moujâhidînes, les observe et les suit, il ne suffit pas que tout un chacun parte et dise: " je vais faire le Jihâd " alors qu'il ne sait même pas où il va !! Et il se peut qu'il revienne vers nous, comme l'a cité la demandeuse, déguisé, nous taxant de mécréants, nous tuant et portant les armes contre nous en appelant ceci Jihâd !!..."

Source audio: http://www.ajurry.ws/ziyad/fozan/fozan_3owayyed.mp3

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 12:15

Condamnation Salafie du recrutement

"Khâridjî Takfîrî" pour la Syrie

par sheikh Salih Al Fawzan

Voici une Fatwa de l’Érudit Salafî son Éminence Cheikh Dr. Sâlih Ibn Sâlih Al-Fazâne -qu'Allah le réserve-, membre du  Conseil des Grands Savants et du Comité Permanent des Recherches Islamiques et de la Délivrance des Fatwas d'Arabie Saoudite, mettant en garde contre les Khawâridjs (souvent erronément assimilés par les médias aux Salafis!!) qui incitent le départ des jeunes combattants en Syrie sans l'autorisation des dirigeants de leurs pays.

Question: " Qu'Allah soit bienfaisant envers vous, votre Éminence, un demandeur dit : Celui dont nous savons qu'il incite les jeunes au Jihâd et leur donne de l'argent [pour ceci] sans la permission du dirigeant, est-ce que nous le dénonçons aux autorités? Quel est votre conseil à celui-là et ses semblables ? "

Réponse: " Oui... Premièrement, le conseiller... La première chose: lui donner conseil. Ensuite, s'il obéit et s'abstient de ceci, alhamdulillah. Mais s'il refuse d'obéir, on le dénonce donc aux autorités pour le punir afin qu'il ne nuise pas aux musulmans et à leurs enfants. Celui-là envoie les enfants des musulmans aux combats et à la perdition sans intérêt.

Ce qui est étonnant c'est que certains prêchent, s'exaltent et envoient les enfants des musulmans alors qu'ils sont assis chez eux en train de manger et boire !! Ils envoient les enfants des musulmans, les stimulent et les incitent alors que eux sont assis, ne bougent pas et ne font rien, sachant que tout cela [stimuler et pousser les jeunes au départ] est faux, mais ça fait partie de leur contradiction étonnante..."

 

http://www.ajurry.ws/ziyad/fozan/fozan_3owayyed.mp3
source

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 18:20

Lachkar-e-Tayyibah : Des Kharijites Takfiris Adhérant au Manhaj des Ikhwân al-Muslimîn - Partie 1

 

Lachkar-i-Tayyibah : Des Kharijites Takfiris Adhérant au Manhaj des Ikhwân al-Muslimîn
Partie 1
– Origines, Histoire et Evolution

 

 

الحمد لله رب العالمين والصلاة والسلام علا رسوله الأمين وبعد :

 

Lachkar-e-Tayyiba est une organisation takfirie kharijite dont la voie s'identifie à celle, dans leurs écrits et méthodes, de Sayyid Qutb, Mohammad Qutb, Abu el-Alā el-Mawdudi, Hasan el-Banna et autres meneurs empoisonnés par cette idéologie du 20ème siècle qui a donné naissance à des mouvements politiques destructeurs, des mouvements qui n'ont rien apporté de bon mais n'ont apporté qu'un vil sectarisme et de lourdes difficultés pour les cœurs, les esprits et les corps de millions de Muslims dans leurs pays. Cette organisation montre un visage de gens de la Sunnah mais est en réalité une organisation ikhwanie, rationnaliste, khārijie qui ne s'oriente pas au moyen des savants de Ahl as-Sunnah et qui se sert du problème du Kashmir comme moyen de récolter le soutien du Muslim moyen (la plupart ignorent des aspects importants du Tawhid, et ils les laissent ainsi) et ce afin de servir ses propres objectifs politiques. Malheureusement, peu de réfutations de ce hizb sont disponibles en anglais, en urdu et en arabe, à l'exception d'un livre sorti en 2009 intitulé « Al-Burhān Fi al-Radd alā Lachkar Tayyibah al-Khārijiyyah » (2009, Karachi) avec une introduction du noble Cheikh Ahmad ibn Yahyā an-Najmi (qu'Allah lui fasse miséricorde). Il y a un grand besoin de ce genre de réfutations car ce groupe reçoit un soutien financier pour poursuivre ses activités déviantes, similaires aux activités des Ikwhan en Égypte, dans lesquelles les objectifs politiques sont plus importants que l'appel au Tawhīd d'Allāh, et où si le Tawhīd d'Allāh est évoqué, c'est juste pour la forme, afin de satisfaire et de calmer les autres et d'écarter les critiques. Mais inculquer le Tawhid aux Muslims, comme méthode générale, étendue, complète, cette secte ne s'en soucie guère, malgré le fait que le pays où elle opère est un pays qui en a le plus grand besoin. In chā'Allāh nous publierons dans une série d'articles le contenu du livre susmentionné qui s'appuie sur les écrits et publications de cette secte kharijie pour illustrer son égarement et son éloignement par rapport à la voie des gens de la Sunnah et aux savants qui invitent à la aqīdah et au manhaj salafis. Nous demandons à Allāh de récompenser le frère qui a eu la gentillesse de nous remettre cet ouvrage.

 

Présentation de Lachkar-e-Tayyibah (Jamā'at ud-Dawah)

 

Lachkar-e-Tayyibah est une secte kharijite jihadie rationnaliste (aqlaniyyah) qui suit la voie des Ikhwan al-Muslimīn mais qui se cache sous l'habit de la Salafiyyah, alors que la Salafiyyah est innocente d'elle. Elle appelle au khilafah et à un gouvernement islamique en usant des méthodes des khawārij, comme cela apparaît très clairement dans ses magazines, livres et cassettes. Elle a plusieurs noms : Lachkar-e-Tayyibah (l'Armée des Purs), Jamā'at ad-Da’wah (le Groupe de la Prédication), Markaz ad-Da’wah wal-Irchād (le Centre Pour la Prédication et l'Orientation)... on peut les voir sous l'un ou l'autre de ces noms en fonction de ce qui revêt pour eux le plus grand intérêt mondain et de leur crainte du gouvernement... (p. 146).

 

Origines et histoire du groupe


Leurs publications où on nous fait part de leur histoire sont nombreuses, dans Ar-Ribāt (volume 8, p. 39) par exemple, où on lit que « les débuts du Markaz ad-Dawah wal-Irchād ont eu lieu en 1985 », et Amīr Hamza, un de leurs chefs, explique dans un de ses écrits pour le groupe (1994, p. 13) que l'origine de cette jamā’ah remonte à 1985 avec Hāfidh Muhammad Saīd dans la ville de Lahore. Dans une publication urdue intitulée « Madhhabī Siyāsat Kī Tadādāt » (Tendances Politiques Conflictuelles), dans laquelle l'auteur rassemble les opinions contrastées de ceux qui prétendent suivre la Salafiyyah et de certains des Innovateurs, Suhayl Wāranj dit (p. 67, Sakir Publishers) que Hāfidh Saīd a fondé le centre après être retourné du Jihād afghan en 1986. Leur chef Amīr Hamza a aussi fait état dans son livre « Qāfilat Da’wat wa Jihād » en langue urdue et dont Abdullāh Nasir al-Rehmani a fait l'introduction, des liens entre Hāfidh Sa’īd et le ikhwani Abdullāh Azzām (celui qui a calomnié l'Imām al-Albani en défense aveugle et fanatique de Sayyid Qutb). Il y dit (p. 95) que Hāfidh Saīd révisait le Qoran avec Abdullāh Azzām à l'Université Islamique d'Islamabad en 1980. En 1982 Hāfidh Saīd est allé faire des études d'ingénieur à l'Université du Roi Saud de Riyadh et est revenu en 1984. Après avoir rencontré diverses délégations et personnes comme le Pr. Zafar Iqbal et le Pr. Ibrahim an-Nurastani et ceux qui avaient participé au Jihad afghan, les idées et principes pour la constitution d'un groupe ont commencé à prendre forme (cf. pp. 146-148).

 

Ceci nous indique qu'aux sources de la genèse de ce groupe se trouvent les Ikhwanis et les Takfiris, tels que Abdullāh Azzām, Usamah Ben Laden, Abu Abd el-Aziz, etc. Cette jamāah a ensuite évolué et a ouvert des camps d'entraînement pour leur prétendu jihād au Kashmir, mais elle a par la suite abandonné cette prétendue version du jihad et s'est engagée dans le fait de permettre les attentats suicides (ils ont recruté pour ce genre d'opérations...) et de prétendre que ces actes font partie du Jihad dans le sentier d'Allah. Puis elle a évolué de nouveau et s'est mise à ouvrir des écoles, des institutions et des universités, toutes suivant la voie des Ikhwan al-Muslimūn. Par la suite, elle s'est tournée vers les projets caritatifs comme l'ouverture d'hôpitaux, la construction de mosquées etc., et aussi le rassemblement d'argent au nom du Jihad afin de faciliter ces projets de bienfaisance, comme ils prétendent. Enfin et plus récemment, ils sont arrivés à une nouvelle étape : la coopération avec les gens de la bid’ah appartenant aux Déobandis, aux Barelwis et aux Chiites Rāfidis, tout cela sous le slogan de l'instauration de l'état islamique et de la mise en application de la Charīah (comme ils prétendent) ! À la fin, il restait peu de différences entre eux et les autres sectes déviantes, en cela qu'ils devinrent un groupe luttant contre les Salafis par leur coopération avec les sectes égarées (cf. pp. 148-149).

source

source anglais

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 19:29

Les étapes qui mènent aux attentats

par sheikh Soulauyman Ar Rouhayli

 


Traduction: Abuabdirrahmaan

Correction: Abu Muhammad as sinighâli

Edition: Ahmad Ba

L'audio ici:
http://archive.org/download/AbouAlBaraa ... uhayli.mp3

La transcription ici:
http://archive.org/download/Tafjir/Marahil-Tafjir.pdf


بسم الله الرحمن الرحيم

Louanges à Allah, nous Le louons, nous demandons Son aide et Son pardon, nous cherchons protection auprès de Lui contre notre propre mal et contre nos mauvaises actions. Celui qu'Allah met sur la bonne voie, nul ne peut l'égarer ; celui qu'Il [Allah] égare, nul ne peut le remettre sur la bonne voie. Je témoigne qu’il n’y a de divinités [digne d’être adoré] si ce n’est Allah, Il est unique et n’a point d’associés.Et je témoigne que Mouhammad - صلى الله عليه و سلم - est son serviteur et son envoyé.

(Ô les croyants, craignez Allah comme il doit d’être craint et ne mourrez qu’en pleine soumission)[Sourate 3 - Verset 102]

(Ô hommes, craignez votre seigneur qui vous a créé d’un seul être et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre sur la terre beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns des autres et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement)[Sourate 4 - Verset 1]

(Ô vous qui croyez ; craignez Allah et parlez avec droiture afin qu’il améliore vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à son messager obtient certes une grande réussite.)[Sourate 33 - Verset 70-71]

Après cela, la meilleure des paroles est le Livre d’Allah, la meilleure des guidances est celle deMouhammadصلى الله عليه و سلم, La pire des choses est la création nouvelle dans la religion (mouhdatha), toute création nouvelle est une innovation (bid'a) et toute innovation est égarement et tout égarement mène en enfer.

Ensuite chers frères, je magnifie La Louange d’Allah pour l’Islam et la Foi, je magnifie Sa Louange pour la Sounnah et le Coran, je remercie Allah pour la sécurité dans les pays. Chers frères, les musulmans ont été témoins ces temps-ci de grandes tragédies causant des douleurs d’une grande ampleur, augmentant les maladies, multipliant les traumatismes, occasionnant des erreurs, déviant les sentiments et déséquilibrant la raison. La plus grande des ces tragédies est les tueries fratricides des musulmans par leurs pairs, et ceci dans plusieurs pays musulmans. Et parmi les plus grandes de ces tragédies, les plus atroces, les plus vilaines, il y a les attentats perpétrés dans le pays des deux mosquées et de l’unicité, dans le pays où les habitants se sont accrochés à l’islam, un pays ou la législation Islamique est de rigueur à la vue et au su de tous et qui n’agrée aucun accord qui lèserait leur religion. Ces tragédies ont fait mal dans le cœur des croyants, les lésant, les faisant pleurer et leur hantant le sommeil.

Ces tragédies ne sont approuvées par aucune voie authentique, ni par une raison saine, car regroupant la destruction comme couleur et la turpitude comme forme, puisqu’il s’agit de l’assassinat des croyants. Ceci est un grand péché parmi les grands péchés. Notre Seigneur l’Exalté dit : (Quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution alors sera l’enfer pour y demeurer éternellement, Allah l’a frappé de sa colère, l’a maudit et lui a préparé un châtiment énorme.)

Le prophète paix et salut sur lui dit « Préservez-vous des sept causes de châtiments, on lui demanda : ce sont lesquelles ? Il dit : associer Allah, la magie, tuer un être humain sauf si c’est permis par la législation, prendre les intérêts, manger l’argent de l’orphelin, fuir la guerre sainte, accuser les chastes croyantes d’adultère ».

Notre prophète et bien aimé صلى الله عليه و سلم a dit « Le sang du musulman qui témoigne qu’il n’y a de divinité authentique qu’Allah et que je suis l’envoyé d’Allah n’est légitime que dans l’un de ces trois cas : Le ou la marié(e) qui commet l’adultère, l’assassinat, et celui qui délaisse sa religion se séparant du groupe. ».

Le prophèteصلى الله عليه و سلمa interdit le sang de manière catégorique et sévère, lors d’un grand événement, dans un mois bénit, dans un grand jour, sur un endroit béni, quand il a dit lors du sermon du jour du sacrifice à Mina, lors du pèlerinage de l’adieu « votre sang, vos biens, et votre honneur sont aussi bénis que ce jour, ce mois, et cet endroit ».

Le prophète صلى الله عليه و سلم dit, expliquant la gravité du meurtre d’un croyant « Je jure par celui dont ma vie est entre ses mains que tuer un croyant est pire devant Allah que la destruction du monde ».

Le prophète صلى الله عليه و سلمdit : « La disparition du monde est moins grave devant Allah que tuer un musulman».

Ce péché est d’autant plus grand,plus sévère, plus vilain lorsque le musulman ressent la fierté et le bonheur dans son geste. Le prophète صلى الله عليه و سلم dit : « Quiconque tue un croyant avec fierté Allah ne lui acceptera aucune œuvre. ».

Et parmi ces tragédies, l’assassinat de l’être garanti qui s’est installé dans ce pays béni avec la garantie et l’accord du gouverneur musulman. Le prophète صلى الله عليه و سلمdit : « celui qui tue un croyant garanti ne humera pas l’odeur du paradis. »

Il ditصلى الله عليه و سلم : « Quiconque tue un être ayant la garantie sans légitimité, Allah lui interdit le paradis et il ne humera pas son odeur.» Il dit : « Quiconque tue un homme parmi ceux qui disposent de l’accord ne humera pas l’odeur du paradis alors que son odeur se sent à une distance de 70 ans de marche ». Dans les deux cas de figures, chers serviteurs d’Allah – l’assassinat du croyant ou de l’être qui a la garantie -il y’a le fait de faire couler du sang illégitimement. Alors que Le prophète صلى الله عليه و سلم dit « Le serviteur demeure dans sa religion pure tant qu’il ne fait pas couler du sang illégitimement ». Le prophèteصلى الله عليه و سلم a informé que le croyant ne cesse de concurrencer dans le bien tant qu’il ne fait pas couler du sang illégitimement et s’il le fait ses bienfaits vont s’estomper. Le prophète صلى الله عليه و سلمdit : « Le croyant ne cesse de s’accoler aux bienfaits tant qu’il ne fait pas couler du sang illégitimement, s’il le fait tout s’arrête. »

Parmi ces tragédies, les attentats-suicides alors que l’Islam a rendu illicite le suicide de manière catégorique. L’Exalté dit : (Ne tuez pas votre personne). Le prophète صلى الله عليه و سلم dit « Celui qui se suicide sera châtié au jugement dernier avec l’objet avec lequel il s’est suicidé »

Ces tragédies ont instauré beaucoup d’anarchies sur terre alors qu’Allah a mépris ceux qui sèment la corruption sur terre. L’Exalté dit : (Il y a parmi les gens celui dont la parole sur la vie présent te plait, et qui prend Allah à témoin de ce qu’il a dans le cœur tandis que c’est le plus acharné disputeur. Dès qu’il tourne le dos il parcourt la terre pour y semer le désordre et saccager culture et bétail. Et Allah n’aime pas le désordre. Et quand on lui dit « crains Allah !» l’orgueil criminel s’empare de lui. L’enfer lui suffira et quel mauvais lit !). Allah a accru le châtiment de ceux qui sèment le désordre sur terre du fait de la grandeur de ce péché. L’Exalté dit : (La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et son messager et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre c’est qu’ils soient tués ou crucifiés ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas, et dans l’au-delà il y aura pour eux un énorme châtiment.)

Et dans ces tragédies il y a le dérangement des musulmans et la déstabilisation de la sécurité. Le prophète صلى الله عليه و سلم dit : « Maudit soit celui qui lèse les musulmans sur leur chemin. » ; comment sera donc le sort de celui qui lèse leur religion chers serviteurs, qui lèse leur propre personne, qui lèse leur bien et qui lèse leur sécurité. Le prophète صلى الله عليه و سلم dit : « celui qui gâte une demeure ou coupe un chemin ou lèse un croyant sa guerre sainte n’est pas acceptée. » Comment donc il peut espérer l’acceptation de sa guerre sainte tout en lésant les croyants ? –Qu’Allah nous préserve de ce mal-. Le prophète صلى الله عليه و سلمdit : « le musulman est celui dont les musulmans sont épargnés de sa langue et de sa main.»

Ce tort causé par ces tragédies s’est propagé dans toutes les contrées et a lésé les musulmans de tous les pays. Combien de musulmans sont lésés par ce fléau ? Combien de musulmanes chastes a-t-on déshabillé et dévoilé à cause de ce fléau ? Combien de musulmans a-t-on lésé et mis en prison à cause de ce fléau ? Le dérangement des musulmans est partout. Pire cette tragédie a freiné l’avancée de l’Islam dans les pays. Il n’y a de puissance et de force qu’en Allah Le Très Haut, Le Puissant.

Cette tragédie a causé l’irrespect envers le gouverneur musulman ainsi que son rabaissement. Le prophète صلى الله عليه و سلمdit : « Il y aura après moi des gouverneurs, respectez les. Celui qui les rabaisse a fait un trou dans l’Islam et on n’acceptera pas son repentir tant qu’il ne répare pas ce trou qu’il a creusé ».

Le prophète صلى الله عليه و سلم dit : « Celui qui respecte le gouverneur d’Allah sur terre, Allah le respectera le jour dernier, celui qui rabaisse le gouverneur d’Allah, Allah le rabaissera le jour dernier. » Le prophète a informé que le jour dernier on mettra pour chaque traître un drapeau et on lui dira : Ceci est la traîtrise d’untel fils d’untel.

Cette tragédie a causé une grande injustice alors qu’Allah s’est interdit l’injustice et l’a rendu illicite entre ses serviteurs. Il leur a interdit de se faire de l’injustice. Le prophète -صلى الله عليه و سلم - dit « Craignez l’injustice car elle sera ténèbres le jour dernier».

Le prophète صلى الله عليه و سلم dit « Celui qui donne un coup de fouet injustement sera puni au jour dernier ». Ô serviteurs d’Allah, comment sera donc le sort de celui qui cause l’injustice à la vie ?

En résumé, chers frères, chers amis, cette tragédie a causé un désordre immense et a causé de nombreuses destructions. Elle ne fait en aucun cas partie de la législation d’Allah. IbnoulQayyim dit :« La législation est fondé sur la sagesse et le confort des serviteurs ici bas et dans l’au-delà. Elle est entièrement juste, totalement miséricorde, infiniment confortable et remplie de sagesse. Tout thème qui sort de l’impartial vers le partial, de la miséricorde vers son contraire, du confort vers le désordre et de la sagesse vers la futilité ne fait pas partie de la législation même si on l’y introduit par déduction ». Tout ceci, chers frères, fait que les gens se demandent : qu’est ce qui fait que les jeunes se détournent et négligent ces textes authentiques et clairs pour instaurer ce grand désastre. Et ceci en pensant qu’ils sont dans le combat sur le sentier d’Allah et qu’ils hument l’odeur du paradis à travers leur nez -par présomption ?

Certains disent que la cause est la cherté de la vie pour les jeunes due au manque d’organisation ou des choses de ce genre.

D’autres disent, la cause se trouve dans l’absence d’infrastructures qui pourraient occuper ces jeunes.

D’autres aussi disent, la cause est l’agression des musulmans qui fait mal aux jeunes.

Mais en réalité toutes ces causes ne doivent pas pousser les jeunes à vouloir adorer Allah par le biais de ces tragédies en pensant que c’est une guerre sainte sur le sentier d’Allah. C’est vrai que ces causes peuvent nourrir davantage de haine dans les cœurs, instaurer des rancunes et bouleverser les sentiments mais elles ne peuvent pas légitimer de telles ignominies.

D’autres encore disent, la cause de ces attentats est l’acte de gens envieux qui ne sont pas d’ici et qui envient ce pays béni. Par Allah il n’y a pas de doute sur l’existence de telles personnes. L’installation de l’unicité dans les pays leur bloque l’œsophage. Mais ce ne sont pas les jeunes qui sont les principaux instigateurs de ces horribles attentats.

D’autres disent, la cause se situe dans les idéologies égarées qui proviennent de l’extérieur.

Je jure par Allah qu’ils ont raison, ce sont des idéologies importées, inadéquates à la méthodologie qui régit ce pays béni. Inadéquates à la voie tracée par le livre de Notre Seigneur et par la sounna de notre prophète avec la compréhension de la meilleure génération. Inadéquates à la voie qui a réformé les premières générations de ce peuple et qui pourrait réformer les dernières générations. C’est vrai que ces idéologies déviées de cette voie droite viennent de l’extérieur. Mais qui sont alors ses instigateurs ? Est-ce les jeunes eux-mêmes ? Non et non, je le jure par le Seigneur de la Kaaba. Les principaux instigateurs sont des gens qui dirigent ces jeunes et leur embellissent les livres qui expliquent ces idéologies. Ils les poussent à les lire et les éduquent à travers ces livres. Ils ont élevé le rang de ceux qui épousent ces idéologies et ont rabaissé ceux qui réfutent ces derniers. Ils ont émis aux jeunes des règles imaginaires qui pour eux font partie de la religion de sorte que celui qui s’y accroche sera le vainqueur, le musulman, le secouru. Celui qui s’y accroche est le guerrier, celui qui ne recule devant rien, qui n’a peur de rien devant Allah. Ils ont éloigné les jeunes des savants reconnus.Ce qui a causé ce résultat dont nous sommes témoins alors que ce qui est caché est encore pire. Ce qui est caché dans les cœurs comme envie et haine est plus grand et plus mauvais, que la personne ait l’intention de nuir ou pas.

La réalité, chers amis, c’est que cette tragédie et ce qui la ressemble, est le résultat des idéologies que ces instigateurs estiment faire partie de la religion. Mais en fouillant dans l’histoire des épreuves et en analysant l’actualité nous verrons que ces idéologies passent impérativement par trois étapes :


La première étape de ces idéologies : détourner le cœur des jeunes du respect des dirigeants, aussi bien les savants que les gouverneurs, à tel point qu’ils rabaissent ces dirigeants, remplissent leur cœur de rancune, de haine, d’ire et de furie envers ces dirigeants. Ils ne portent aucune importance à la parole des savants et n’ont aucun respect pour les gouverneurs. L’honorable Imam Ibn ‘Othaymine dit : « Allah ! Allah !dans la compréhension de la voie des pieux prédécesseurs par rapport au comportement avec le gouverneur. Qu’on ne doit pas prendre les erreurs des gouverneurs comme raison de révolter les gens, de leur faire haïr ces dirigeants. Ceci est le désordre en question et l’une des causes d’instauration des épreuves entre les gens. Comme la haine envers les gouverneurs provoque le danger, l’épreuve et l’anarchie, la haine envers les savants aussi provoque le désintéressement envers eux et donc le désintéressement à la législation qu’ils propagent. Celui qui essaie de rabaisser les savants et de rabaisser les gouverneurs, alors il a corrompu la législation et a corrompu la sécurité. Car si les savants parlent les gens ne leur font pas confiance, si les gouverneurs parlent ils se révoltent. Ainsi la turpitude et le désordre prennent place. »

Cette étape où l’on rassemble des ambigüités et où l’on incite les jeunes à remplir leur cœur de haine, de rancune et d’ire, nous amène à la :

Deuxième étape qui est la banalisation du sang et le fait de rendre mécréant. Ainsi leurs cœurs sont préparés à rendre facilement mécréants les dirigeants, particulièrement les gouverneurs. Il peut même arriver qu’on rende mécréants les savants et le peuple qui est derrière ces gouverneurs, comme tout le monde le sait. Ceci amène à légitimer le sang pour prétexte d’accéder au changement et leur donne la conviction que la révolte contre les gouverneurs est la chose la plus sublime qui rapproche d’Allah le Très Haut. Le Seigneur, l’Exalté : dit (Ceux dont l’effort, dans la vie présente, s’est égaré alors qu’ils s’imaginent faire le bien).

Je vais citer un exemple historique qui explique ceci ensuite je parlerai de l’actualité.

Quant à l’exemple historique je citerai la plus grande épreuve qui soit arrivée aux musulmans et la première de son genre -comme a dit Houzeyfa- L’épreuve du meurtre de ‘Othman Ibn Affane le khalife droit qu’Allah l’agrée, celui que le prophèteصلى الله عليه و سلم a annoncé comme martyr, lui a annoncé le paradis, lui a donné ses deux filles en mariage et a dit sur lui lorsqu’il a préparé l’armée en difficulté « A cause de son acte ‘Othman ne sera lésé à partir de ce jour. » Le prophète صلى الله عليه و سلم a signé, en son nom, le pacte d’allégeance avec sa main béni lors du pacte de l’agrément. Il a acheté le puits de Rouma’ pour meilleure que cela dans le paradis. Il a acheté le terrain ou a été bâti la mosquée du prophète صلى الله عليه و سلمpour un meilleur dans le paradis. Ses faveurs – qu’Allah l’agrée – sont incalculables, mais les révoltés parmi les kharijites ne l’agréent pas. Ils ont commencé à installer des ambiguïtés autour de lui. Ils l’accusèrent injustement. Ils influencèrent les jeunent et leur remplir le cœur de haine envers lui à tel point qu’il leur soit facile de légitimer son sang et de le rendre mécréant qu’Allah l’agrée. Ils n’ont pas accordé de l’importance à la parole des ainés parmi les compagnons qui étaient les experts du peuple en science et leurs savants. Ils n’écoutèrent pas leurs avis et n’acceptèrent pas leurs sciences. Mais ils les démentirent et embellirent leurs écrits qui incitèrent à l’assassinat de ‘Othman qu’Allah l’agrée. Ils considérèrent que cela constituait la plus grande guerre sainte en leur temps par mensonge sur les compagnons.

Il y avait en Egypte un groupe mécontent contre ‘Othman – qu’Allah l’agrée – qui lui gardait une haine, qui le dénigrait, qui disait du mal sur lui, qui poussait les gens contre lui et qui l’accusait à tort. Jusqu’à ce que près de 600 cavaliers décidèrent d’entrer à Médine en tant que pèlerins durant le mois de Rajab pour dénigrer ‘Othman qu’Allah l’agrée et prirent le chemin. Le gouverneur écrit à ‘Othman qu’Allah l’agrée et lui informa de l’arrivée imminente de ces gens à Médine au nom du petit pèlerinage pour le dénigrer qu’Allah l’agrée. Lorsqu’ils se sont rapprochés de Médine, ‘Othman qu’Allah l’agrée demanda à Aly Ibn AbiTalib de partir à leur rencontre. Celui ci les rencontre avec d’autres nobles. Ils ont essayé de les empêcher d’exécuter leur décision en les réfutant, les repoussant, leur donnant l’ordre de retourner chez eux et en discutant par la science avec eux à propos de ‘Othman qu’Allah l’agrée. Il leur demanda : « Que lui reprochez-vous ? » Ils ont cité leurs ambiguïtés. Aly qu’Allah l’agrée les réfuta avec des preuves claires. ‘Othman – qu’Allah l’agrée – fit un sermon à Médine. Il réfuta leur ambiguïté devant les compagnons du prophète صلى الله عليه و سلم et devant une délégation des kharijites. Allah a dévoilé leur stratégie, les a mis à nus, a annulé leur prétexte et a anéanti leur critique jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’ambiguïté devant les compagnons.

Un groupe de compagnons demanda à ‘Othman de les sanctionner, mais celui-ci leur facilita les choses et les renvoya chez eux avec respect et honneur sans les rabaisser. Ensuite ‘Othman– qu’Allah l’agrée– s’est levé pour barrer la route à l’épreuve et pour fermer les porte à Satan. Il a fait un sermon à Médine clarifiant que sa méthodologie est celle de Abou Bakr et de ‘Omar, qu’il se repenti devant Allah de toute erreur. Il rabaissa la tête et pleura. Tous les musulmans firent de même, tellement ils avaient de la compassion envers leur Imam. ‘Othman qu’Allah l’agrée témoigna qu’il s’est imposé le chemin pris par ses deux ainés Abou Bakr et ‘Omar et ceci pour freiner Satan et préserver les musulmans des épreuves. Lorsque le groupe est retourné en Egypte, ils n’ont pas donné de l’importance à la parole des compagnons et s’en sont désintéressées. Ils ne se sont pas repentis, mais ils ont continué à monter les gens contre ‘Othman – qu’Allah l’agrée, ils ont trafiqué des lettres au nom des Compagnons du prophète– qu’Allah l’agrée – Des lettres dans lesquelles, ils appellent les gens à tuer ‘Othman – qu’Allah l’agrée. Ils considéraient ceci comme le plus grand combat sur le sentier d’Allah en leur temps. Ils se sont envoyés des messages en Egypte, à Bassora et à Koufa. Ensuite ils sortirent au nom du pèlerinage. Avec eux le fils de Sawda’ Ibn Saba, le juif qui disait appartenir à l’islam afin de tromper les musulmans et d’instaurer des troubles entre eux.

Ils partirent pour le Péninsule arabique au nom du pèlerinage (Tu les croiras unis alors que leurs cœurs sont divisés). Chacun d’entre eux avait sa propre idée. Les Egyptiens voulaient que Ali prenne la place de ‘Othman, les gens de Koufa eux pensaient à Zoubayr et les gens de Bassora avaient en tête Talha. C’est toujours ainsi chez les gens de trouble, tu les vois ensemble, tu penses qu’ils forment une seule rangée mais en réalité leurs paroles diffèrent. Il n’y a de vraie divinité si ce n’est Allah – c’est une tradition, la tradition de la fitna (trouble), en tout temps et en tout lieu.

Ils sont venus jusqu’aux limites de la ville mais ils avaient peur des compagnons. Alors ils envoyèrent des guetteurs et des espions à Médine pour avoir la permission d’entrer. Mais les grands compagnons leur avaient refusé cela, ils leur ont interdit cela et les ont réfuté. Néanmoins ils persistèrent et se rapprochèrent de la ville. Les compagnons sont sortis dans la ville pour la défendre pendant que d’autres s’étaient postés devant la demeure de ‘Othman qu’Allah l’agrée, parmi eux Al Hassane et Al Houssein.

Ils les ont repoussés de la ville mais les Kharijites leur promirent qu’ils reviendront. Quelques jours après ils revinrent sur Médine. Les habitants de Médine ne sont restés que peu de temps avant d’entendre des takbir alors que la plupart des kharijites étaient devant la maison de ‘Othman qu’Allah l’agrée. Les compagnons se sont mis à leur enseigner, les guider, leur interdire et les appeler vers la Sounna, vers le Livre d’Allah. Mais ils se désintéressèrent de la science des compagnons et ne leur donnèrent aucune importance. ‘Othman qu’Allah l’agrée sortait à la mosquée pour diriger la prière, ceci pendant des jours.

Le vendredi il fait un sermon sur le Minbar du prophète صلى الله عليه و سلم, tenant entre ses mains la canne que tenait le prophèteصلى الله عليه و سلم [durant les sermons], Abou Bakr et ‘Omar. C’est alors qu’un homme parmi les kharijites s’est levé, l’a saisi et l’a fait descendre du Minbar avec ses plus de 70 ans. L’homme a pris ensuite la canne du prophète صلى الله عليه و سلم et la brisa. Il n’y a de pouvoir et de force qu’en Allah le Très Haut, le Puissant.

Ensuite les rebelles l’ont encerclé dans sa maison et l’on privé d’eau et de denrées. Un groupe de compagnons était devant sa porte pour le défendre et pour repousser ces rebelles. Lorsque le stock d’eau épuisa, ‘Othman en demanda aux compagnons. Le Lion de l’Islam Aly traversa la foule en cavalier avec un récipient d’eau. Il fut gravement atteint par les kharijites, il fut atteint par leurs langues et ils ont repoussé sa monture.

Ensuite, OummHabiba est venue pour voir ‘Othman. Elle fut aussi gravement atteinte et a failli être tuée puisqu’elle a failli tomber de sa monture. Certains historiens disent qu’ils l’ont fait tomber de sa monture –Si Allah ne l’avait pas secouru pour que les compagnons la secoururent- elle allait mourir de sa chute. Les kharijites encerclèrent toujours la maison du compagnon du prophète صلى الله عليه و سلم, ils l’on lésé jusqu’au jour ou il a été tué. Il avait raconté qu’il a vu le prophète en rêve qui lui disait « Ô ‘Othman vient couper le jeune avec nous. ». Alors il a jeuné ce jour et c’était un grand jeuneur et un grand prieur [de nuit]. Il se prépara, libéra 20 esclaves et demanda un pantalon qu’il mit. Et pourtant il ne l’avait jamais mis, ni en période pré Islamique ni avec la venue de l’Islam. Mais il l’avait mis ce jour afin qu’on ne dévoile pas ses parties intimes. Il était très pudique, les anges aussi étaient pudiques devant lui, de même que le prophète صلى الله عليه و سلم.

Cependant ces manifestants ne ressentaient aucune pudeur à son égard. ‘Othman avait catégoriquement interdit aux compagnons qui s’étaient positionnés devant sa porte de le défendre. Il voulait en ces termes écarter toute épreuve et préserver le sang des musulmans. Il dit aux rebelles « Si vous me tuez, vous ne vous aimerez plus les uns les autres, vous ne prierez jamais ensemble et vous ne combattrez plus ensemble les ennemis ». Il a dit vrai. Ils entrèrent chez lui, l’un d’eux prit sa barbe et la secoua à tel point qu’on entendait le bruit de ses dents. Il avait le livre ouvert en train de lire le Coran, quand un homme le poignarda mortellement et son sang coulait sur le livre. Dans beaucoup de versions, il est dit que la première goutte de son sang est tombée sur la parole d’Allah (Allah te suffira contre eux.). Ensuite un homme a posé l’épée sur sa poitrine et s’est appuyé dessus jusqu’à ce qu’elle s’enfonce et a touché les doigts de sa femme. Ensuite un homme sauta sur ‘Othman alors qu’il était agonisant et le poignarda à neuf reprises en disant « Les trois sont pour Allah et les six sont pour la haine que j’ai envers toi ».

Ainsi ce qui les intéressait le plus était la vie présente –Qu’Allah nous en préserve-. Ils ont légitimé le sang de ‘Othman, l’on tué et l’on rendu mécréant. Lorsque ‘Othman était tombé, la tête sur le live, un homme lui donna un coup de pied sur la tête et disait « j’ai jamais vu un aussi joli visage de mécréant et un coucher de mécréant aussi joli. » Ils ont rendu mécréant le compagnon du prophète صلى الله عليه و سلم à qui ce dernier a annoncé le paradis avant la mort et qu’il sera son compagnon au paradis. On l’a tué le vendredi, un grand jour, le mois de JullHijja, la nuit du 28 est plus vraisemblable. Lorsque Sa’d Ibn AbiWaqqàs a été informé de sa mort, il invoqua la miséricorde d’Allah et le pardon sur lui et récita à l’égard des meurtriers la parole d’Allah (Dis voulez-vous que nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants en œuvre ? Ceux dont l’effort dans la vie présente s’est égaré alors qu’ils s’imaginent faire le bien.). Ce fut la première épreuve qui a débuté le problème des musulman. Ainsi les épreuves se sont succédées et se sont ressemblées. Les savants de la Sounnah n’ont cessé de convier les gens à la sounna du prophète صلى الله عليه و سلم , leur rappelant leur religion. Aussi les gens de l’épreuve n’ont cessé, les savants de l’épreuve n’ont cessé de faire aimer les gens les épreuves et les y appellent dans toutes ses étapes que sont : faire détester, rendre mécréant et attentats.

Quant à notre actualité, nous y retrouvons ces trois étapes. Nous disons et continuons à dire [comme dit le poète] :
Je vois dans le cendre de la braise, et peu s’en faut qu’elle ne s’embrase
Certes le feu est obtenu avec deux…, et toute guerre commence par la parole

Depuis longtemps, avant même l’envahissement du Koweït par l’Irak nous étions déjà témoins de l’étape du découragement envers les dirigeants, aussi bien savants que gouverneurs. Et des ambigüités sont lancés à leur sujets, on les accuse à tort. Parfois ils disent : « Ils ne connaissent pas l’actualité, ils ont peurs de perdre leurs fonctions, ils signent les conventions sans connaissance de cause. » Parfois ils inventent des mensonges sur eux en faisant croire aux autres que les savants prônent le découragement et qu’ils les soutiennent. Et lorsque ces savants clarifient et conseillent le peuple, ces gens craignent une prise de conscience des jeunes et se précipitent à y apporter une compréhension erronée. Ils incitent ainsi les jeunes et les maintiennent dans leur désintéressement envers le Livre et la Sounna avec la compréhension des meilleures générations de ce peuple.

Et jusqu’à présent nous entendons ces paroles erronées et ces paroles mensongères. Lors des évènements de l’Irak nous avons entendu certains qui sont montrés du doigt (qui ont de l’audience) dire : « Parmi nos savants il y’en a qui ont peur de perdre leurs villas et leurs voitures, il y’en a ceux qui se sont spécifier aux détails de la jurisprudence et qui sont nuls ailleurs, il y’en a qui ne maitrisent pas le déroulement des évènements, raison pour laquelle ils sont incapables de dire la vérité et se taisent sur celle-ci. » –ils sont loin de toutes ces méfaits. En plus de cela, il (l’auteur de ces paroles) fait l’éloge des inconnus qui ne s’intéressent pas à la religion, ni à la sounna, il n’y a de pouvoir et de force qu’en Allah.

C’est ainsi qu’on a séparé les jeunes des savants jusqu’à ce que certains d’entre eux disent ces derniers temps avec fierté : « Si les choses étaient entre nos mains nous allions profaner la tombe de Ibn Baz et celle de Othaïmine du fait qu’ils ont égaré le peuple». Il n’y a de pouvoir et de force qu’en Allah.

Quant aux gouverneurs, dis ce que tu veux. On a mis les jeunes contre eux. On n’étale que leurs erreurs. Pourtant ils (les instigateurs) prônent l’équilibre dans la réfutation, même avec les Satans, ils disent qu’il faut citer les erreurs et les bonnes actions chez la personne. Quant à nos dirigeants on ne cite que leurs défauts, on aggrave les petits défauts et on les rend mécréants à partir des grands défauts, on y mélange des mensonges ; il n’y a de pouvoir et de force qu’en Allah, le Très Haut, le Puissant. Ils ont touché les sentiments des jeunes, ils ont éveillé leurs colères jusqu’à ce que certains d’entre eux en arrive à proclamer ouvertement la mécréance de ces dirigeants. D’autres en ont la conviction mais se gardent de la prononcer. Soit c’est la manière dont ils ont été éduqué, soit c’est ce qui reste en eux comme retenue qui les empêche de le dire ; il n’y a de pouvoir et de force qu’en Allah.
Pour ceux qui ne sont pas préparés à rendre mécréant, ou à accepter les ambigüités, on leur remplit le coeur de haine, de rancune, d’ire. Et on les fait réagir par des propos révoltant comme ce que certains disent : « Aujourd’hui c’est la laïcité qui est prise en compte dans le monde ».Y’a-t-il une exception pour eux ? Je jure par Allah que non. D’autres disent « aujourd’hui,l'adorationa des degrés pyramidaux ».

Regardez chers frères, comment on lance des propos qui sous entendent forcément la mécréance des gens (takfir). Ils disent : « aujourd’hui, l'adoration est une pyramide: le premier niveau est occupé par le Président des Etats-Unis d’Amériques, le deuxième niveau est celui des Présidents des pays arabes qui pensent que leur bien ou leur mal repose entre les mains de Bush. C’est pourquoi ils font le pèlerinage chez lui et font des vœux et des sacrifices pour se rapprocher davantage de lui. Au troisième niveau on retrouve les subordonnés des dirigeants arabes tels que les ministres, les directeurs de cabinets, les généraux, les conseillers. Au quatrième, cinquièmes et sixième niveau on trouve les hauts fonctionnaires dans les ministères ». D’autres disent sur les savants, nos savants, les savants de l’unicité : « Je ne suis pas étonné par ceux qui parle de l’unicité alors qu’ils sont eux-mêmes des esclaves d’esclaves qui sont des esclaves à d’autres esclaves et leur maitre supérieur est un chrétien.»

Et ceci est minime, c’est une goutte dans la mer par rapport à ce qu’ils disent aux jeunes. Qu’est-ce qu’ils ont alors dans le cœur ? Et ils n’ont d’autres issues que le takfir (traiter les gens de mécréants), ô serviteurs d’Allah, et la légitimité du sang, et tout cela au nom du changement. Ce qui s’est passé dernièrement, et qui s’était passé, ne sont que le résultat du fait de rendre mécréant. Et ce qui est caché est encore plus grand.

Les conséquences sont pires que ce qu’ils s’imaginent et veulent faire croire aux autres. C’est pourquoi il est impératif de prendre des dispositions et de faire tout le nécessaire pour remettre les choses sur la voie et pour que tous reviennent à la vérité.

Il faut impérativement un remède à cette troisième étape. Mais il faut savoir que c’est une grave erreur de vouloir remédier à cette troisième étape sans auparavant passer par les étapes précédentes. C’est inutile de cueillir les fruits empoisonnés tout en laissant en place les arbres qui les portent. Donc remédier à la première étape est primordial, plus utile et plus obligatoire car fermer la porte à la première étape c’est fermer la porte à la source des turpitudes. A nous de craindre Allah le très haut et de semer une parfaite entente entre les gens et les détenteurs de pouvoir parmi les savants et les gouverneurs. Nous devons clarifier la voie des prédécesseurs, voie que le prophète صلى الله عليه و سلم a tracé et donc que les ainés de ce peuple ont suivi. C’est la voie qui englobe le bien dans son entité, qui repousse le mal dans son entité, qui ferme à satan toutes les portes dans la mesure où le prophète صلى الله عليه و سلم n’a laissé aucune porte où pourrait passer satan sans la fermer.

Réfléchis mon frère, réfléchissez-vous les jeunes, méditez sur la parole du prophète صلى الله عليه و سلم (Ecoutez et suivez, en période de soudure ou d’aisance, que vous soyez satisfait ou dégouté, quand ils s’accaparent des avantages en votre défaveur.)

Réfléchis sur la réponse du prophète صلى الله عليه و سلم lorsque Salama’ Ibn Yazid lui dit « Ô envoyé d’Allah, si des gouverneurs usurpent le pouvoir et s’emparent de nos droits et nous les interdisent que nous conseillez-vous ?Le prophète صلى الله عليه و سلمl’ignora, il récidiva, le prophète صلى الله عليه و سلمl’ignora de nouveau, il posa la question une troisième fois, le prophète صلى الله عليه و سلمdit : « Ecoutez et suivez, à eux leurs charges et à vous vos charges ».

Regarde avec méditation la réponse du prophète صلى الله عليه و سلم « Il y’aura après moi des gouverneurs qui ne prendront pas ma guidée et qui ne suivront pas ma souna, il y’en aura des hommes qui auront le cœur de satan dans un corps humain ». Observe cette illustration du prophète صلى الله عليه و سلم, et cette information sur ce caractère grave des gouverneurs. Ensuite regarde la réponse du prophète صلى الله عليه و سلم lorsque Huzeyfa lui dit : « Que dois-je faire si je les rencontre ô envoyé d’Allah ? » Le prophète صلى الله عليه و سلم dit : « Tu écoutes et tu suis le gouverneur même s’il te bat et s’il prend ton argent écoute et suis ».

Médite avec foi et science, ô jeune ! Ecoute la parole de ton prophèteصلى الله عليه و سلم , écoute la parole du bien aimé, le choisi « quiconque a un gouverneur sur qui il voit des péchés, qu’il déteste ce qu’il fait comme péché mais qu’il ne s’arrête pas de le suivre. »

Réfléchis sur ce qu’a rapporté ‘Adi Ibn Khàtim quand il dit : « Nous avons dit Ô envoyé d’Allah, nous ne vous demandons pas sur le fait de suivre un pieux mais nous vous demandons sur le fait de suivre quelqu’un qui a fait tel péché et tel péché en citant des choses ». Le prophète صلى الله عليه و سلم dit : « Craignez Allah et écoutez et suivez ». Ecoute la parole de ton prophète « Il incombe au musulman d’écouter et de suivre sur ce qu’il aime et sur ce qu’il déteste tant que ce n’est pas un péché, mais s’il ordonne l’interdit alors ne l’écoutez pas et ne le suivez pas [sur ce péché] ».

As-tu vu mon jeune frère toi qui écoute, a tu vu que le prophète صلى الله عليه و سلم n’a laissé aucune porte à satan sans la fermer ? Si, par Allah. Le prophète صلى الله عليه و سلم n’a laissé aucune porte par où satan pourrait passer pour diviser les gens sans la fermer. Fais attention mon frère en Allah, tu es entre deux voies : une voie tracée par le bien aimé, le choisi et une voie dirigé par satan où il réveille les sentiments et dirige les jeunes. Méfis toi, ô serviteur d’Allah, de faire partie de ceux qui marchent sur le chemin de satan et cramponne toi sur la sounna du dirigeant des prophètes.

Réfléchis sur l’œuvre des compagnons et ainés de ce peuple. Voici une étonnante histoire lorsque ‘Othmane avait interdit à Abu Zhar de parler. Qu’a dit Abou Zhar à ‘Othmane ? Il lui a dit : « Penses-tu que je sois parmi ceux qui lise le coran alors que cela ne dépasse pas leur gorge et qui sortent de la religion comme la flèche sort de son arc et qui sont les pires créatures et la pire création. Je jure par celui dont ma vie repose entre ses mains, si tu m’ordonne de m’asseoir je ne me mettrais pas debout, si tu m’ordonne de me lever je serai debout si mes jambes le permettent. Et si tu m’attache sur un chameau je ne me libèrerais pas jusqu’à ce que tu viennes me détacher »

Abou Bakra’ écoutait le gouverneur Ibn ‘Aamir en train de faire le sermon sur son Minbar. Il avait mis des habits transparents que les gens justes ne mettraient pas. Abou Bilal dit : « Regardez notre gouverneur avec ses habits de pervers ! ». Abou Bakra’ lui dit : « Tais-toi !J’ai entendu le prophèteصلى الله عليه و سلم dire : « Celui qui rabaisse le gouverneur d’Allah sur terre, Allah le rabaissera le jour dernier ». Anas dit : « Nos aînés parmi les compagnons du prophèteصلى الله عليه و سلمnous ont interdit – écoutez chers bien aimés le conseil des ainés des compagnons–ils disent « N’insultez pas vos gouverneurs, ne les trompez pas, ne les détestez pas. Craignez Allah et endurez, car la chose [dénouement]est proche. »

Abou Ishaq dit « Un peuple qui insulte son gouverneur, Allah ne leur fera pas profiter de ses biens. »

Abou Midjliz dit : « Insulter le gouverneur c’est le rasoir. Je ne dis pas rasoir pour cheveux mais rasoir pour la religion ».

Sahl At Tastouri dit : « Les gens ne cesseront d’être dans le bien tant qu’ils honorent les gouverneurs et les savants. S’ils les honorent Allah va parfaire leur vie présente et celle de l’au-delà, et s’ils les rabaissent alors ils ont corrompu leur vie présente et celle de l’au-delà ».

C’est pourquoi l’imam al Qarafi dit : « Une règle : maitriser les faveurs générales est une obligation et on ne peut les maitriser qu’en honorant les gouverneurs au sein du peuple. Dès qu’on diverge avec eux ou qu’on les rabaisse les faveurs disparaissent. »

Du fait de sa faveur immense et du fait qu’elle écarte beaucoup de corruptions, la saine législation s’est intéressée à ce que les cœurs se lient avec les gouverneurs et à l’interdiction de tout ce qui pourrait enfreindre à cette liaison. Le prophète صلى الله عليه و سلم dit, clarifiant la sounna sur le comportement envers les gouverneurs lorsqu’ils font des erreurs. Il ditصلى الله عليه و سلم : « Celui qui veut conseiller les gouverneurs qu’il ne le fasse pas publiquement, mais plutôt qu’il prenne sa main. S’il accepte son conseil tant mieux, sinon il a fait son devoir ».

Réfléchissez serviteur d’Allah, réfléchissez mes biens aimés en Allah, sur cette voie grandiose que le noble prophète a tracé, que les prédécesseurs ont suivi, qu’Allah les agrée. A nous tous de craindre Allah et de suivre la sounna du prophète صلى الله عليه و سلم .Ceci dans le but de suivre les recommandations d’Allah et de son prophète et non pour se rapprochez de quiconque parmi les gens. Mais plutôt par adoration à notre Seigneur l’Exalté à travers les enseignements du prophète صلى الله عليه و سلم tout en agréant ce qu’ Allah et son prophète ont agrée.

A nous, bien aimés en la foi, de nous protéger et de protéger nos enfants en n’empruntant pas le chemin de la turpitude.Ceci, en s’intéressant d’abord à semer en notre personne et en nos enfants l’amour de nos dirigeants parmi les savants et les gouverneurs. Nous devons nous intéresser à éduquer nos cœurs en cela et nous devons leur éclairer les droits législatifs des gouverneurs. Nous devons les éloigner de toute cause de corruption de leur cœur et de toute cause de haine envers les gouverneurs pas le biais de leur cassette de propagande et leur livre déviateur et par d’autre choses de ce genre. A nous de craindre Allah sur notre unité et de faire en sorte que les cœurs s’allie avec les gouverneurs.

A ceux qui sont connus dans l’incitation des jeunes et qui touchent leurs émotions de craindre Allah pour leur religion, de craindre Allah pour leur peuple, de retourner vers la vérité, car la vérité est ancienne. Qu’ils marchent sur ce qu’avait dit Omar IbnoulKhatab : « Que ton acte d’hier ne t’empêche de retourner vers la vérité car la vérité est ancienne ».

Ils doivent réparer ce qu’ils ont corrompu avec leur parole dans le cœur des musulmans concernant leurs dirigeants. Celui qui perce le droit du gouverneur musulman Allah n’acceptera pas son repenti tant qu’il ne répare pas le trou. Aux prédicateurs de laisser les généralités que leurs interlocuteurs pourraient interpréter comme ils veulent. Qu’ils laissent les faux sous-entendus qui suscitent des réactions. Ceci prouve la déviation de leur idéologie qui ne profite à personne et qui ne peut réveiller les consciences.

A nous tous de craindre Allah pour notre peuple. Le devoir de ceux qui ont des studios d’enregistrement et de ceux qui disposent de maisons d’édition est de craindre Allah le Très Haut. Ils doivent savoir que s’ils guident les gens vers la droiture avec une bonne intention ils auront une grande récompense. Mais s’ils causent l’égarement des gens, ils auront le péché de celui qui a été égaré à travers leurs cassettes ou leurs livres. Ils doivent craindre Allah pour eux et pour leur peuple.

A ceux qui font les sermons et aux enseignants de craindre Allah sur ce qu’ils disent à leurs interlocuteurs. Aujourd’hui ils parlent et demain ils seront debout devant Allah pour répondre aux questions. Alors qu’ils fassent que les réponses soient justes. Et je jure par le Seigneur de la Kaaba qu’il n’y a de réponse juste que dans la sounna du prophète صلى الله عليه و سلم (Non. Par ton Seigneur. Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront demandé de juger de leur dispute et qu’ils n’auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé et qu’ils se soumettent complètement à ta sentence )

Aux responsables, à tous les niveaux, de craindre Allah Le Très Haut et de s’accoler à la législation d’Allah, et de craindre Allah le Très Haut quant à leur responsabilité. Qu’ils fassent des efforts pour les conseillez en instaurant tout ce qui est propice au bien et à la droiture et en repoussant toute cause de corruption. Si nous voulons cerner le problème, si nous voulons faire partie des réparateurs, alors il nous incombe de mettre en garde contre le fait de rendre mécréants par des personnes inappropriées et sur des personnes qui ne le méritent pas. Le fait de rendre mécréant est une chose grave et les séquelles sont terribles dans la mesure où juger qu’un musulman est sorti de l’Islam a beaucoup de conséquences.

Le musulman doit savoir qu’il se doit de retenir sa langue et son cœur de ce danger. Et qu’il ne lui ait pas permis de rendre mécréant que celui qu’Allah et son prophète ont rendu mécréants par la voie législative. Le fait de rendre mécréant, c’est parler sur Allah et ceci n’est permis qu’avec la science. Allah le Très Haut dit (Dis : ‘Certes mon Seigneur a interdit les turpitudes tant apparentes que cachés, de même que le péché ; l’agression sans droit et le fait d’associer à Allah ce dont il n’a fait descendre aucune preuve et le fait de dire sur Allah ce que vous ne savez pas). Il a mis le fait de parler sur Allah sans science au-dessus de l’association.

Allah le Très Haut dit (Et ne poursuit pas ce dont tu n’as aucune connaissance, certes l’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé). Il doit savoir que celui dont la foi est établie avec certitude, alors cette foi ne peut se perdre qu’avec certitude. Le musulman qui dit à un musulman Ô mécréant, alors l’un d’entre eux a mérité ce qualificatif. Le prophète صلى الله عليه و سلمdit : « Dès qu’un musulman dit à un autre musulman qu’il est un mécréant alors il est mécréant. Mais si ce n’est pas vrai, alors c’est celui qui le dit qui est mécréant ». صلى الله عليه و سلم dit « Si un homme dit à son frère ô mécréant, c’est comme s’il l’avait tué ». Le devoir du musulman c’est d’acquérir la science avant de parler. Qu’il demande et qu’il vérifie. Si le musulman ne doit pas accuser son prochain d’une turpitude parmi les turpitudes qu’avec certitude, comme le soleil en plein jour, comment donc pourra-t-il le faire pour une chose aussi mauvaise et aussi grave ? La turpitude la plus immense qu’Allah ne pardonne pas si on meure avec, la mécréance envers Allah. Si taxer une personne de mécréant fait partie de ce qui inquiète le peuple, comme le fait de rendre mécréant les dirigeants ou rendre mécréant le peuple lui-même, alors la chose est d’autant plus importante. Il n’est pas possible de tomber dessus qu’en regroupant trois choses :

La première : La mécréance doit être visible, claire, limpide, sans équivoque.

La deuxième : Qu’on en ait la certitude absolue.

La troisième : Que le jugement vienne de ceux qui ont la science parmi les savants.

‘Oubata Ibn Saamit dit « Le prophète صلى الله عليه و سلم nous a appelé et nous avons accepté l’allégeance. Il nous a demandé de l’écouter et de le suivre dans le bonheur ou dans l’amertume, dans le difficile ou dans le facile, même s’il nous désavantage [sur les biens mondains), et que nous ne disputions pas les rôles d’autrui. » Le prophète صلى الله عليه و سلم dit « sauf si vous voyez une mécréance limpide en Allah avec des preuves ». Le prophète صلى الله عليه و سلم dit « Vos meilleurs dirigeants sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, dont vous priez pour eux et qui prient pour vous. Les pires dirigeants sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, que vous maudissez et qui vous maudissent ». Ils disent : Ô envoyé d’Allah doit on les confronter avec nos épées ? Il dit « Non, tant qu’ils accomplissent avec vous la prière ». Si vous voyez chez vos dirigeants des choses que vous n’aimez pas, détestez son acte mais n’arrêtez pas de le suivre. Allah dit à propos des hypocrites (Quand leur parvient une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S’ils la rapportaient au messager et aux détenteurs du commandement parmi eux, ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés auraient appris.) La situation des hypocrites et manifestants est lorsqu’il leur arrive une nouvelle pouvant inquiéter le peuple, ils la prennent et la diffuse. Alors que les gens de la foi et la science, les gens de la sounna eux, renvoient les choses vers la sounna du prophète صلى الله عليه و سلم et vers les savants. Ce n’est pas n’importe quel savant qui va en parler mais ceux qui cernent les choses parmi les gens de science.

Notre devoir à nous tous est de nous cramponner à cette guidée, cette droiture et de la divulguer et de ne pas suivre les sentiments et les épreuves. Les épreuves « sont savoureuses quand elles allaitent mais améres quand elles sèvrent ». Elles sont délicieuses pour les instigateurs au début car ils se limitent aux paroles. La parole est délicieuse mais peut détruire la personne. La personne ne peut y échapper qu’en se cramponnant à la législation. A nous tous de nous accoler à la législation de notre Seigneur et de ne pas diriger les choses par notre langue. A nous tous de plier les genoux devant nos grands savants, d’apprendre d’eux et de prendre leur vision. Aux étudiants et aux jeunes d’aller vers les savants pour apprendre d’eux, pour prendre d’eux et de prêter attention à leurs avis.

A nous, chers bien aimés en Allah, de prendre garde face aux obstacles sur notre chemin. Ils y a des chaines qui diffusent des ambigüités pour corrompre notre foi, pour corrompre notre sécurité. Des chaines qui se disent régulatrices mais, par Allah, elles sont les bases de la corruption et des épreuves. Des gens qui portent le turban de savants, qui laissent pousser leur barbe, qui montrent leur attachement à la sounna, mais qui ne suivent pas en réalité la sounna du prophète صلى الله عليه و سلم par rapport à ce qu’il a enseigné et clarifié. Ils parlent aux gens et les appelle à rendre mécréants et à faire une guerre sainte imaginaire. A nous tous de mettre en garde contre eux, de se détourner d’eux et de s’accoler à nos savants. Je jure par Allah que nous ne cesserons d’être dans le bien tant que nous honorons nos savants, tant que nous nous accolons à eux.

Ensuite chers frères en Allah, il y a des gens qui sont traumatisés par les attentats, qui se sont retournés contre l’islam avec des critiques et ont dénigré des choses dans la législation dont personne n’a le droit de douter : comme la guerre sainte, l’alliance par Allah, le désaveu par Allah. Ils disent : la cause de la déviation des jeunes est le cramponnement de l’état à l’islam et la manière dont il gère la population. Et que le devoir de l’état est de revoir son attachement à la religion. Et que la cause de cette déviation est le cramponnement à tout ce qui vient du prophète صلى الله عليه و سلم, ainsi que l’importance portée à la mémorisation du coran et donnée à l’enseignement, et d’autres remarques de ce genre à travers leurs propos dangereux qui peuvent mener son auteur à la mécréance – qu’Allah nous en préserve - . Ceci est une grave déviation et une grande turpitude. Tout ce qui vient du prophète صلى الله عليه و سلم est miséricorde pour tous les humains, il est aussi confort et profit. Allah Le Très Haut dit : (Et nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers). Je jure par Allah, ensuite je jure par Allah, ensuite je jure par Allah que ce pays n’est bénit, qu’il n’est uni et n’a de faveur que grâce à son attachement à l’Islam et à son respect pour les religieux. Si les habitants s’attachent davantage à autre chose alors Allah les rabaissera, qu’Allah nous en préserve.

A nous tous, dirigeants et dirigés, de former un seul rang, en nous cramponnant au Live de notre Seigneur et à la souna de notre prophète. Nous devons appeler vers le bien et le profit, nous devons nous aimer les uns les autres et nous unir et nous devons vivre en parfaite entente, quoi qu’il arrive. A nous, chers bien aimés, dirigeants et dirigés, de nous conformer aux règles que le prophète صلى الله عليه و سلم nous a édité. C’est en nous cramponnant à cela que nous aurons le bien, le confort, la réussite. Et celui qui s’en détourne ménera son peuple vers la corruption. Ce sont quatre règles qui ne demandent pas trop d’effort pour les mémoriser.

La premère : Craindre Allah sur toutes les choses grandes ou petites, paroles ou actes.

La deuxième : Ecouter et suivre celui qu’Allah a donné la diligence des choses même si on n’aime pas sa manière de gouverner.

La troisième : Se cramponner à la sounna de notre prophète صلى الله عليه و سلم

La quatrième : Délaisser les inventions et les innovations dans toutes ses formes et couleurs, dans les idéologies et dans les adorations, dans les méthodologies, dans les paroles et dans les actes. Notre bien aimé et prophète صلى الله عليه و سلم nous a conseillé cela lors de son mémorable conseil d’adieu à son peuple. ‘Irbaad ibn Saariya dit : un jour le prophète صلى الله عليه و سلم dirigea la prière du matin, ensuite il s’est mis face nous. Il nous adressa un sermon qui fit frissonner notre cœur et fit sortir nos larmes. Nous lui dimes, ô envoyé d’Allah, on dirait un adieu, conseille nous encore. Que leur a-t-il conseillé le prophète صلى الله عليه و سلم en adieu ? Le prophète صلى الله عليه و سلم dit : « Je vous conseille de craindre Allah et d’écouter et de suivre, même si cela vient d’un esclave d’éthiopie. Celui qui vivra après moi parmi vous verra beaucoup de divergeances. Je vous exhorte à ma sounna et à celle des califes droits et bien guidés. Cramponnez-vous en avec vos molaires. Méfiez vous des choses inventées, toute invention est innovation, toute innovation est égarement ».

Ö vous qui faites du bien, ô vous qui êtes jaloux de votre religion, ô vous qui voulez réformer, ô vous qui craignez pour ce pays, ô vous qui craignez ces inventions, ô vous qui voulez du bien pour le pays, je vous exhorte à vous cramponner à la sounna. Prenez le conseil de votre bien aimé et choisi. Ô vous les musulmans, vous les jeunes, la réussite et le bonheur se trouvent dans la sounna du prophète صلى الله عليه و سلم . Tout le mal réside dans la divergeance avec la sounna, même s’il est décoré par les décorateurs, même si les éloquents parlent, même s’il est orné par les parleurs. A nous tous de craindre Allah le Très Haut pour notre peuple, de craindre Allah pour notre vie présente, de craindre Allah pour nos familles.
Je prie Allah le Très Haut, par ses jolis noms et ses attrubuts élevés, de semer dans notre cœur le désir de le suivre et d’unir notre parole et notre rang en une seule parole. Je prie Allah le Très Haut, par ses beaux noms et par ses attributs élevés, d’installer dans notre cœur l’entente et l’amour réciproque. Ô Toi notre Seigneur, nous cherchons protection auprés de Toi contre les épreuves visibles et invisibles. Ô Allah guide les égarés parmi les jeunes musulmans, Ô Allah guide les égarés parmi les jeunes musulmans, Ô Allah guide les égarés parmi les jeunes musulmans. Mes biens aimés en Allah, j’ai voulu tenir ces paroles comme conseil envers Allah, envers son prophète et envers les dirigeants. Je n’ai dit que ce dont je suis certain. Je jure par Allah et je jure par celui qui connait l’apparent et ce qui est caché dans les cœurs, si j’étais certain que la religion signifiait le contraire de ce que j’ai exposé, alors je n’aurai dit que ce qu’elle signifie. Mais c’est cela la religion que le prophèteصلى الله عليه و سلم a clarifié. Allah est le plus savant, prière et salut sur Mouhammad, sur sa famille et sur ses compagnons.
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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 16:57

Comment réagir face à cet amalgame?

par Sheikh Muhammad ibn Haadî Al Madkhaalî

 

Au cours d'un entretien réalisé par certains de nos frères salafis de la ville de Cologne (en Allemagne) avec le Cheikh Muhammad ibn Haadî Al Madkhaalî -qu'Allah le préserve- lors de leur venue à Médine, la question suivante fut posée au Cheikh:


"Il s'agit de la dernière question par laquelle nous clôturerons, in shaa Allaah. Donc, comme j'y ai déjà fait allusion au début de notre entretien, la situation est telle qu'actuellement en Allemagne les "takfîris" ont gagné du terrain et font parler d'eux, alors que les médias les présentent comme étant eux les "salafis" et mettent en garde contre eux, chose qui a contribué à salir l'image de l'Islam et des "salafis" en Allemagne. Comment devons-nous donc réagir et nous comporter vis-à-vis de cette situation problématique?"


La réponse du Cheikh:


"Ceux-ci, il faut clairement exposer aux gens là-bas, en Allemagne, leur cas en écrivant dans la presse et les journaux qui y sont diffusés, disant que nous les musulmans et plus particulièrement les "salafis"...il est du devoir des "salafis", les partisans de la Sunnah [ar.:ahl us Sunnah], de se désavouer de cela, de déclarer ouvertement leur désaveu, le faire publier dans les médias par tous les moyens dont ils disposent, tout ceci afin qu'ils ne soient pas assimilés à ces gens [ou que leurs actes ne leur soient pas attribués]. Ainsi, ils acquittent et innocentent:



Premièrement :

La religion d'Allah de ces actes et de ces personnes déviantes.


Deuxièmement:

Ceci leur sera profitable; ceci leur sera profitable non seulement auprès d'Allah, en évitant d'être la cause de l'égarement des gens en les laissant penser que ceux-ci sont des "salafis", mais cela leur profitera aussi ici-bas. Ainsi de cette manière, ces gens-là -les mécréants- seront en mesure de faire la distinction entre ces prétendus ["salafis"] et les véridiques, les loyaux. Ceci est une chose. Ensuite, la seconde démarche consisterait à se présenter auprès de l'État, de porter plainte au nom des "salafis" du lieu en question en leur expliquant, comme je vous l'ai déjà dit précédemment, que nous autres "salafis" répliquons à ces personnes depuis bien avant que vous-mêmes ne leur répliquiez et que vous ne les critiquiez, ainsi nous réprouvons la voie qu'ils suivent de même que la réprouvent depuis longue date les grands "imams" de l'Islam chez nous, dans notre religion, la religion de l'Islam. Il n'est donc pas permis et est inadmissible que vous nous assimiliez à ces gens-là, et que vous attribuiez leurs actes à l'Islam, car certes l'Islam et les musulmans sincères sont innocents de leurs actes. Portez ainsi l'affaire devant l'État, présentez-la aux institutions responsables, et si Allah le veut Il réalisera par ce biais de grands bienfaits." FIN



pour écouter ou lire l'original de la fatwaa en arabe: http://ar.miraath.net/fatwah/5511

pour revenir en l'entretien dans son intégralité: http://ar.miraath.net/audio/4710#



Traduction et adaptation en langue française: Abû Ismaa°îl Al Andalussî.



04/1434 - 03/2013

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 15:59

shaykh Usamah al Utaybi sur

Abou Abdel'Aziz al a'miriy al maghribi de Tan Tan

 

...Et la bida’a est une couverture, un obstacle sur la vue et la clairvoyance de la vérité, elle fait en sorte que la personne ne voit plus la vérité, et parmi ceux-ci :
Abou abdel'aziz al a'miriy al maghribi:

Au début il était mourji à cause de son ignorance, il avait du irjah même au sujet des 'awams (gens de la masse) parmi les yahouds et nasârahs, puis son cas a changé en une personne qui dit des paroles de ahli-sounnah, puis son cas a changé en celui qui camoufle (cache) ces sujets, et par la suite il a commencé à parler avec des paroles de la haddâdiyyah, pour utiliser ce sujet ( shaykh fait référence au sujet du 'Uzr bil jahl et sujets de ceux qui ne gouverne pas avec les lois d'Allah, wallahou a'lem) et taper et dénigrer ahloul-'ilm en croyant que ceux qui mettent en garde sur l'exagération (dans ces sujets) et sur la précipitation sans science concernant certains sujets et paroles, sont des gens qui combattent le tawhid, et tout cela à cause de son ignorance.

Abou abdel'aziz al a'miriy al maghribi, cet homme est un moubtadi'3, khâridji -takfiriy, il m’a déjà été confirmé sur lui qu’il fait le takfir du waliyoul-amr, malik Mohammed six,

Yani, est ce qu'il est excusé celui-là pour son ignorance ??? Non, Al a’miriy, on ne l’excuse pas pour son ignorance, car la preuve lui a été établie, je lui ai déjà fait le bayân ainsi qu’aux autres et de même les mashayakhs lui ont déjà exposés la preuve dans ces sujets et de plus il n’est pas excusé pour son ignorance dans ces sujets qui sont on ne peut plus claires.

Et en tenant compte de tout cela chez nous, il est considéré comme moubtadi'3oun khâridji -takfiriy, il rend mécréant le dirigeant, et également celui qui se trouve en Tunisie Mohammed As-soulyâni, lui aussi est takfiriy car il m'a été confirmé qu'il rend mécréant le rayyis actuelle (président) de Tunisie Moncef Marzouki , ceux -là ne sont que des khawâridjs , et ceux qui actuellement rendent mécréants leurs dirigeants comme Usamah ben laden, Abou Qatadah, et Abou Mohammed al Maqdissi....tous ces khawâridjs ,ne se préoccupent que des sujets de celui qui ne gouverne pas avec les lois qu'Allah a révélé, et que pour eux c’est claire que ceux qui gouverne avec autres que les lois d’Allah comme ce qu’il se passe dans la pluparts des pays musulmans, ceux-là ne sont pas excusé pour leur ignorance.

Et c’est sur la même ligne de conduite et manière d’agir qu’ils sont A’miriy et Soulyâni et certains (pas tous) du groupe du site innové qui se nomme Al-Aâfaaq, ils sont comme ça ils n’excusent pas le musulman pour son ignorance, et la plupart n’en sont pas encore arrivé au de degré du takfir mais ils sont sur la voie d’y arriver, Ils sont sur la voie du medheb des khawâridjs.

Une partie d’entre eux sont déjà sortie contre les ulémas et il ne leur reste plus qu’à sortir contre le gouverneur, parce que les khawâridjs, parmi eux il y’a les jama’ats al Qaa’idah, les Qoutbiyyounes et les ikhwâns al mouslimounes, ils commencent d’abord à sortir contre les ulémas, en mettant une barrière entre les jeunes musulmans et les gens en général et leurs savants et par la suite ils les attachent à des prêcheurs du faux et après avoir fait cela, c’est terminé ils leurs font avaler le medheb, la croyance (façon d’agir) des khawâridjs.

Et ce que font ces néo-khawâridjs , sur lesquelles on a eu confirmation qu’ils sont des khawâridjs, comme un autre de la région du maghreb, dénommé Abou Daoud Yousouf al Mâliki, je lui ai envoyé une lettre en le questionnant sur son takfir de Mohammed six, et il ne m’a pas répondu, plutôt il m’a répondu avec une autre question.

Comment cela se fait que le medheb des kharidjis vient vers vous sans que vous ne le voyiez venir ?, la cause de cela est votre éloignement de la guidée et de la vérité, vous en arrivé à emprunté la voie des khawâridjs.

Et donc ce A’miriy, a eu des problèmes avec l’état concernant son association et avait demandé à un de ses élèves pour qu’il leurs éclaircissent sa division, rupture avec l’état…, cet hommes a en lui des façons de pensées khâridjiyyah, en partant et actuellement avec ce sujet de « Oudhr bil-jahl » qui est bien évidemment un affaire de science, mais ceux-là ont fait de l’exagération avec ce sujet pour emprunter la voie des gens de l’innovation pour dénigrer et taper sur les savants et faire le takfir des dirigeants, et ils se cachent derrière certains savants qui ont fait des fatwas et ont parlés sur le sujet du « Oudhr bil-jahl » mais eux les contredisent dans cela, shaykh Sâlih al Fawzân décrit ce genre d’individus faisant partie l’ignorance et de l’égarement...

Mais eux prétendent qu'ils prennent de shaykh Fawzan, alors qu'ils questionnent shaykh Fawzan sur le fait qu'ils rendent mécréants Mohammed 6 ???
Qu'ils le questionnent au sujet du takfir de Moncef Marzouki !!, qu’ils le questionnent !! Puisque vous (prétendez) profitez (de la science) des savants.

En réalité, ils ne retournent pas aux Ulémas, excepté pour tromper, rusé et montrer qu'ils sont des gens du tawhid et de ahlous-sounnah.
Abou Mohammed Al Maqdissi prêche à quoi ?, son site se nomme at-tawhid wal jihâd, aujourd’hui ceux qui se nomment de cet appellation sont ceux de l’organisation al Qâa’idah et ils se prénomment également « ahlou-tawhid » et ces nouveaux haddâdis sont sur la même ligne de conduite.

Egalement, c'est le cas d'Abdel hamid al Jouhani, je leur ai donné la nasihah leur ai fait le beyân (exposé et établissement des preuves relatif à leurs erreurs) et je l’ai mis en garde sur le cas d’ A’miriy, Soulyâni et de Ahmed Ibrahim…… ils ne sont pas excusé pour leurs ignorances parce que je lui ai expliqué le cas de ceux-là.
Ils s'assoient avec les khawâridjs, ceux-là sont des espions à la salafiyyah.

Les sujets comme celui qui abandonne la prière et autres sont connues, ce sont des sujets de science, mais néanmoins l’exagération la dedans et le fait de prendre ces sujets pour taper et diffamer les savants, et les rendre innovateurs, c’est la méthodologie et manière d’agir des khawâridjs.

Ensuite, shaykh répète qu'il nous met en garde contre ces moubtadi'3ahs connus barakallahoufikoum:

-Le site al-âfâaq qui est un site bid'3iy= d'innovateur (et le "modérateur" Shâkir Zakariyyah est un Dall moudill moubtadi'3 (égaré, qui égare, innovateur)

et également ce Az-zâkouri Yousouf est un moubtadi'3.
et également ce Abou Mous'ab Mou'ad al maghribi est un moubtadi'3.
et également ce Youssouf al Maliki moubtadi'3.
et ce A'3miriy (Tan tan) est un moubtadi'3 et aussi Mohammed As-soulyâni (Tunisie) est moubtadi'3, takfiriy.

Et donc tous ceux-là ne sont que des innovateurs et ce sont des khawâridjs !!!, Mettez en garde contre eux !!!!

Et ils sont les gens du mensonge et de l'hypocrisie et prenez garde ô jeunes salafis que vous soyez parmi leurs suiveurs !!!
Ils sont les gens de la ruse et du complot, du nifâq et de la taqiyyah et de plus ceux-là ne lisent pas les paroles d'ahloul-ilm et n'apprennent pas des gens de science!!

Comme je vous l’ai stipulé, le résultat et la finalité de ceux-là, comme il s’est déjà passé auparavant c’est qu’ils deviennent des khawâridjs. Et il se peut que par interêt ils ne rendent pas mécréants le hakim, mais en réalité ils le rendent mécréant, et je ne prétends pas que tous le font, mettez en garde cez khawâridjs qui utilisent le sujets de ‘ouzr bil jahl ‘ pour justifier leurs khouroudjs (le fait de sortir) et leurs innovations, en fait ceux-là ne comprennent même pas le minhaj de « A-immatoud-da’wah » de imams de la prêche.

Shaykh fait référence que cela était arrivé sous la gouvernance du roi Abdel Aziz rahimahoullah, il y’en a qui le rendait mécréant par rapport à certaines affaires, et les avaient réfuté shaykh Mohammed Ibnou Ibrahim, shaykh Al 3angary et shaykh Mohammed Latîf Aal-shaykh et d’autres et il y’a des ouvrages que shaykh Abd’selam al Barjes avait réalisé et dedans il y’ a des textes que ces savants avaient écrit à ces khawâridjs qui prétendent être sur la da’wah des imams du Najd, comme l’organistion Al qa’idah qui prétend ça aujourd’hui, tout est mensonge, ce sont des grands menteurs, Moubtadi'3ahs, qui égare, des khawâridjs,

Ils n'ont pas étudiés chez les savants et ne prennent pas des savants.

Al A'3miriy (Tan tan), chez qui il a étudié ??? Qui sont ses savants ??

Ce As-soulyâni, Qui sont ses savants ??

Ce Ahmed Ibrahim, Qui sont ses savants ??

Ils n'ont pas étudiés chez les savants, ce sont des Moubtadi'3ahs, Doullâls= Qui égare, fadjarah= Menteurs, Moutasalliqoon =(le fait de s'assoir auprès d'un savant connu methelen expressément pour qu'à leur tour eux-mêmes soient connus des gens la masse, par rapport à cela)

et c'est pour celà barakallahoufikom, je vous mets en garde contre eux et je met en garde ceux qui les accueille ,et ce n'est autre que le site Al-âfaak, le site qui réunit, et qui a en lui tous les déchets de ahlil-bida'3a, et l'autre site de haddâdiyyah qui se nomme al Aqsa-salafi et qui se nomme aujourd'hui : mawqi'3 da'3wat-al haqq et également le site al athariy al haddâdiy, ceux-ci sont des sites des khawâridjs,

Mettez en garde contre eux barakallahou fikom !

Wallahou te'ala a'lem.

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Traduction Murad Ibnou Sharafeddin (selon mes capacités).

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 15:51

L’avis des anciens pieux sur les Khâridjites

par SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh)

 

L’innovation des Khâridjites est due à leur mauvaise compréhension du Qor’ân. Ils n’ont pas voulu contredire le Qor’ân, mais ils ont compris de ses versets autre chose que leur vrai sens, notamment le fait que ceux-ci ordonnent d’excommunier les auteurs des péchés [1]. Les Khâridjites avaient dévié de la Sounnah que le Qor’ân a ordonné de suivre, ils avaient excommunié les croyants que le Qor’ân a ordonné de prendre pour alliés et ils s’étaient mis à suivre les textes du Qor’ân qui sont ambigus et à leur donne une interprétation différente de la leur, parce qu’ils ne connaissaient pas leur vrai sens, ils n’avaient pas pénétré la science sacrée, ils n’avaient pas suivi la Sounnah et ils n’avaient pas recouru à l’ensemble des savants qui comprenaient parfaitement le Qor’ân [2].

Les grands savants s’accordent à blâmer les Khâridjites et a les qualifier d’égarés, mais ils divergent sur leur mécréance : certains soutiennent qu’ils sont incroyant et d’autres non [3]. Aucun des Compagnons ne les avait qualifié d’incroyants, ni ‘Alî Ibn Abî Tâlib ni les autres. D’après les sources traditionnelles que j’ai citées dans d’autres endroits, ils les avaient considérés comme des musulmans injustes et rebelles [4].

Quant aux Khâridjites hérétiques que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a ordonné de combattre, l’Emîr des croyants ‘Alî Ibn Abî Tâlib, l’un des califes bien guidés, les a effectivement combattus, les imâms de la religion parmi les Compagnons et leurs successeurs étaient tous d’accord qu’il fallait les combattre, et pourtant ni ‘Alî Ibn Abî Tâlib, ni Sa’d Ibn Abî Waqqâs, ainsi que les autres Compagnons ne les ont qualifiés d’incroyants, mais ils les ont considérés comme des musulmans tout en les combattant. D’ailleurs, ‘Alî ne les a combattus qu’après qu’ils aient versé le sang que l’Islâm a rendu inviolable et s’en étaient pris aux biens des musulmans. Il les a combattus dans le seul but de repousser leur injustice et leur agression et non pas parce qu’il les a jugés incroyants. C’est pourquoi il n’a pas réduit leurs femmes en captivité et n’a pas pris leurs biens. Or si ceux-là, dont l’égarement a été établi par les preuves scripturaires et par le consensus, n’ont pas été qualifiés d’incroyants, quoique Allâh et Son Envoyé aient ordonné de les combattre, à fortiori quand il s’agit de ces groupes qui entraient en divergence et qui confondaient le vrai du faux dans des questions dans lesquelles s’étaient trompés ceux qui étaient plus savants qu’eux. Il n’est permis à aucun de ces groupes de traiter le groupe adverse d’incroyant, ou de tenir pour licite d’attenter à sa vie et à ses biens même si celui-ci adopte une innovation flagrante. Que dire alors si le groupe accusateur est lui aussi un innovateur (en Islâm) et peut-être que l’innovation de celui-ci est plus grave encore. Généralement ces groupes ne maîtrisent pas les questions qui font l’objet de leur divergence [5].

Notes

[1] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 13/30

[2] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 13/200

[3] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 28/518

[4] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 7/217

[5] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 3/282

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Traduit par Ismail

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 10:48

Tuer des non-musulmans pour se venger ?

par sheikh Salih al Fawzan

 

L’éminent savant, SHeikh Sâlih al-Fawzân (qu’Allâh le préserve), a dit que tuer des non-musulmans pour venger des attaques perpétrées contre un certain nombre de musulmans, ne relève point du Djihâd sur le chemin d’Allâh, et n’est pas conforme aux enseignements authentiques de l’Islâm. Car cette religion rejette avec force ce genre d’actes criminels. De plus, cela ne peut qu’être nuisible à l’action de l’appel islamique. Les actes criminels commis contre les innocents, les explosions et tous les actes destructeurs sont formellement interdits en Islâm. De plus, ils engendrent des conséquences nuisibles aux intérêts des musulmans.

Est-ce que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) et ses compagnons à la Mecque tuaient les non-musulmans ? Jamais ! Au contraire, ils s’abstenaient de faire ces choses. Est-ce qu’ils se sont permis de s’approprier les biens des non-musulmans lorsqu’ils étaient à la Mecque ? Jamais ! Ils s’abstenaient de faire ces choses. Il leur a été ordonné uniquement d’appeler à l’Islâm et de transmettre le message seulement. [1]

Notes

[1] Fatâwa ’Oulémâ al-Balad al-Harâm, p.104

 

Traduit par Ismail (manhajulhaqq)

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 23:30

Voir : Da’wa Sheïkh el Islâm ibn Taïmiya wa Atharaha ‘alâ el Harakât el Islâmiya el Mu’âsara wa Mawqif el Khusûm minhâ de Sâlih e-Dîn Maqbûl Ahmed.

 

Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !

 

Les mouvements réformateurs contemporains ont pour père spirituel Jamel e-Dîn el Afghânî (m. 1898) et son disciple Mohammed ‘Abdû (m. 1905). Si Jamel e-Dîn a réellement existé, d’énormes énigmes planent encore sur son identité, et certaines même relèvent de la légende. Serait-il en effet d’origine afghane ou iranienne ? Était-il un sunnite Hanafî ou bien un shiite duodécimain ? Était-il un réformateur musulman ou un prédicateur maçonnique ? Auquel cas, savait-il vraiment ce qu’il faisait ou bien n’était-il qu’un pantin entre les mains des francs-maçons ? Au niveau de son engagement politique, était-il socialiste ou nationaliste ? Est-il mort empoisonné ou bien suite à une négligence lors d’une opération chirurgicale qu’il a subite ? Ses obsèques furent-elles publiques ou bien secrètes ? Connaît-on l’emplacement exact de sa dépouille ? Toutes ses questions réclament autant de réponses que ce personnage mystérieux a peut-être emporté pour certaines, avec lui dans sa tombe.[1]

 

Une chose est sûr, c’est qu’il était d’origine iranienne et qu’il a évolué dans un univers shiite. Il a étudié à Qaswîn, Téhéran, et en Iraq. Tous ses maîtres étaient d’obédience shiite. Il fut même soupçonné d’être de confession ésotérique (Bâtinite), de la secte Bâbiya plus exactement. On lui reprocha même d’être athée pour ses idées au sujet de la prophétie qu’il considérait d’inspiration humaine. Il considérait également qu’il était possible de se contenter du Coran comme source scripturaire de l’Islam au dépend de la Tradition prophétique. Il ne reconnaissait pas non plus les miracles prophétiques, il adhérait au monisme (Wihdat el Wujûd), il appelait à l’union des religions et au rapprochement entre le sunnisme et le chiisme, il avait un discours proche de celui de Darwin sur l’origine et l’évolution de l’homme, etc.

 

Il s’est rallié à la loge maçonnique anglaise qu’il abandonna par la suite pour son manque d’engagement politique avant de se joindre à la loge maçonnique française. Il devint même le président de sa section en 1878, en Egypte où il fonda notamment une loge où se réunissaient les adeptes de différentes confessions (juives et chrétiennes notamment) en vue de prôner la liberté de religion. Politiquement engagé, il eut des activités secrètes et dissidentes dans tous les pays où il se trouvait (l’Inde, l’Afghanistan, l’Iran, l’Egypte et la Turquie). Il monta des organisations secrètes qui avaient pour objectif de monter le peuple contre les autorités en place.

 

Quant à Mohammed ‘Abdû, il prit les rênes de la loge maçonnique en Egypte après la disparition de son maître. Il entreprit plusieurs voyages en Europe et au Moyen-Orient, mais il ne lui vint jamais à l’idée de consacrer le pèlerinage à la Mecque. Considéré alors comme le « grand Muftî », il véhicula les idées de son maître au cœur des plus hautes autorités religieuses comme el Azhar. Il était très laxiste (trop souple) dans les Fatwa qu’il énonçait. Il autorisait notamment de consommer la viande des animaux tués par électricité, comme il autorisait certaines formes de Riba (l’usure). Sur certaines des photos que l’on a retrouvées de lui, il pose avec des européennes dévoilées. Il avait un bagage très léger dans le domaine de la Sunna, mais il était très éclairé dans la philosophie et la pensée occidentale.[2]

 

Or, force est de constater que les mouvements islamiques contemporains font un étrange parallèle entre ces deux personnages controversés et Sheïkh el Islam ibn Taïmiya. Les orientalistes eux-mêmes ont pris le relais en faisant véhiculer un tel amalgame. Pourtant, les œuvres d’ibn Taïmiya sont les témoins vivants de sa pensée qui prônent de revenir scrupuleusement aux sources de l’Islam qu’incarnent le Coran et la Sunna.

 

Contrairement à celui des « penseurs » musulmans contemporains, son prêche est basé sur la croyance sans altération en Allah, en Ses Noms et Attributs, et aux dogmes liés au monde de l’inconnu telles que la croyance à l’Enfer, au Paradis, aux anges, et aux Djinns. Conformiste, il composa son œuvre grandiose Manhaj e-Sunna en réfutations aux égarements des Shiites Rafidhites. Il lacéra également de sa plume acerbe le dogme soufi du monisme auquel adhérait ibn ‘Arabî, à travers des écrits qui le menèrent en prison en 707 h. Il n’épargna pas non plus la philosophie et la logique grecque qu’il réfuta comme jamais personne ne l’avait fait avant lui.[3] Il était l’adversaire acharnée de toutes les formes d’hérésie et de tous les dogmes contraires à l’Islam à commencer par celui des chrétiens, etc.

 

Du côté de l’Inde, le journaliste écrivain Abû Ya’lâ el Mawdûdî (1903-1979) s’érigea en réformateur de l’empire musulman décliné. Ses écrits jetèrent les fondements de l’insurrection contre le colon anglais dans la période entre 1933 et 1941. Virulent activiste, ses articles furent prisés dans les milieux religieux indiens par l’intermédiaire notamment de la revue Turjumân el Qur-ân qui vit le jour en 1932. Le 26 août 1941, il réunit soixante quinze personnalités venant de toute l’Inde à Lâhûr ; celles-ci l’élirent après un vote, à la tête de leur nouveau mouvement qu’elles baptisèrent el Jamâ’a el Islâmiya. Il prit sa retraite trente et un ans plus tard en novembre 1972, mais il garda un œil bienveillant sur son ancienne organisation jusqu’à sa mort.[4] Obstiné par la révolution contre l’ordre établi, il fut plusieurs fois jeté en prison et fut même condamnée à mort en 1953. Il échappa toutefois à cette sentence grâce à la décision du tribunal de le gracier.[5]

 

Certains intellectuels musulmans se plaisent à comparer el Mawdûdî à ibn Taïmiya.[6] Pourtant, il existe une différence énorme entre les deux hommes. Il suffit pour s’en rendre compte de se pencher sur les points principaux qui composent la pensée d’el Mawdûdî et de faire ensuite un parallèle avec celle d’ibn Taïmiya. Abû Ya’lâ fait de la prise du pouvoir une obsession, à tel point qu’à ses yeux le coup d’état est l’acte de dévotion par excellence, et que la mission de tous les prophètes sans exception tourne autour de cette ambition.[7] Parfois il interprète l’Islam selon une conception exclusivement politique et d’autres fois, selon une conception philosophique.[8] Ibn Taïmiya fut confronté à son époque à ce genre d’idée. Son livre Manhâj e-Sunna dans lequel il réfute les idées du Shiite Rafidhîte ibn el Mutahhîr el Hullî, souligne en effet : « Il est faux de dire à l’unanimité des musulmans –shiites et sunnites – que la question du pouvoir est le fondement le plus important de l’Islam. Le prétendre est même une forme d’apostasie étant donné que le fondement le plus important se confine dans la croyance en Allah et à Son Messager. Il est élémentaire que ce fondement soit bien plus crucial que la question du pouvoir… Il faut être un ignorant ou un menteur pour simplement considérer que cette question compte parmi les fondements de la foi. »[9]

 

Influencé qu’il fut par la philosophie grecque et la logique aristotélicienne à l’origine de la pensée occidentale,[10] el Mawdûdî va plus loin dans son raisonnement. Il considère en effet que la prière, le jeûne, l’aumône, le pèlerinage, l’évocation d’Allah, et la lecture du Coran, sont des rituels secondaires ayant pour fonction de se préparer à un rituel fondamental qui consiste à instituer le pouvoir divin sur terre. À la façon d’ibn Sînâ dans el Ishârât, l’adoration selon lui, se met au service de la civilisation et de l’urbanisme.[11] Pour ibn Taïmiya cependant, l’homme génère deux forces en lui : une force théorique au niveau du savoir et une force pratique au niveau de la volonté. Il doit pour s’épanouir dans son cheminement vers Dieu conjuguer entre ces deux forces. D’une part, il doit connaître, aimer, et craindre Son Seigneur et d’autre part, il doit l’adorer Seul et sans lui vouer aucun associer. La mission des prophètes propose d’éduquer les hommes à ces deux niveaux.[12]

 

Quant aux philosophes, ils considèrent que les actes d’adoration ont pour fonction de corriger le comportement et de préparer l’individu à recevoir le savoir qui constitue la perfection de l’âme. Le but étant d’améliorer la vie au foyer et dans la société. C’est ce que l’on appelle la « sagesse pratique ». Les rituels seraient donc de simples moyens et le savoir serait une fin en soi. C’est pourquoi, les rituels n’ont plus de raison d’être pour celui qui a atteint cet objectif comme notamment le soutiennent les ismaéliens Batinites (ésotéristes) pour certains, les soufis, les adeptes du Kalam, et les shiites.[13] El Mawdûdî se permet même de critiquer les grands réformateurs musulmans à l’instar d’ibn Taïmiya qui parsemèrent l’Histoire, car ils n’ont pas réussi à ses yeux le pari de renverser les pouvoirs païens en place, en vue d’instaurer l’état musulman « utopique ».[14]

 

Dans son livre el Khilâfa wa el Mulk, au grand bonheur des shiites et des kharijites Abû Ya’lâ se permet de juger en mal certains Compagnons comme ‘Uthmân ibn ‘Affân, Mu’âwiya ibn Abî Sufiân, Sa’d ibn Abî Waqqâs, ‘Amr ibn el ‘Âs, et ‘Abd Allah ibn Abî Sarh.[15] En pur traditionaliste qu’il était, ibn Taïmiya ne se serait jamais permis d’être aussi téméraire…

 

Traduit par :

Karim ZENTICI

    

 



[1] Voir : Da’wa Jamâl e-Dîn el Afghânî fî Mîzân el Islâm de Mustapha Fûzî Ghazâl (p. 198), el Islâm wa el Hadhâra el Gharbiya (p. 74), et Lamahât Ijtimâ’iya fî Târîkh el ‘Irâq el Hadîth (3/313).

[2] Voir : Mawqif el ‘Aql wa el ‘Ilm wa e-dîn wa el ‘Âlim min Rabb el ‘Âlamîn de Mustapha Subrî (1/342), el Ittijahât el Wataniya fî el Adab el Mu’âsir du D. Mohammed Mohammed Husaïn (1/329). 

[3] Dans son article paru en anglais, Les musulmans et les grandes écoles philosophiques (en 1927), Sulaïmân e-Nadawî avance que les travaux des deux philosophes anglais John Mill et David Hum aboutissent aux mêmes conclusions que Sheïkh el Islam ibn Taïmiya dans sa réfutation de la logique aristotélicienne ; il ouvre ainsi la porte à un superbe sujet de recherche.

[4] Voir : Abû Ya’lâ el Mawdûdî Fikruh wa Da’watuh d’As’ad Jîlânî (p. 524-525).

[5] Voir : l’introduction à Mawqif el Jamâ’a el Islâmiya min el Hadîth e-Nabawî de Mohammed Ismâ’îl e-Salafî (10-11).

[6] Voir notamment : Abû Ya’lâ el Mawdûdî Fikruh wa Da’watuh (p. 46).

[7] Voir : el Usus el Akhlâqiya li el Haraka el Islâmiya d’el Mawdûdî (p. 16).

[8] Voir : e-Tafsîr e-Siyâsî li Islâm d’Abû el Hasan e-Nadâwî

[9] Voir : Manhâj e-Sunna d’ibn Taïmiya (1/16626).

[10] Il eut notamment comme maître à penser, le philosophe humaniste allemand Hegel, l’auteur de ces paroles : « Le nègre représente l’homme naturel dans toute sa barbarie et son absence de discipline. Pour le comprendre, nous devons abandonner toutes nos façons de voir européennes. Nous ne devons penser ni à un Dieu personnel ni à une loi morale ; nous devons faire abstraction de tout esprit de respect et de moralité, de tout ce qui s’appelle sentiment, si nous voulons saisir sa nature… on ne peut rien trouver dans son caractère qui s’accorde à l’humain. » Georg W. F. Hegel : La raison dans l’histoire. Introduction à la philosophie de l’histoire, Paris, Éd.10/18, 1965, p. 234 et 251.

[11] Voir : Tanqîd el Masâil de Mohammed el Ghûnadlawî (p. 66-67), et Tafhîmât d’el Mawdûdî (p. 68).

[12] Voir : Manhâj el Anbiyâ fî e-Da’wâ ilâ Allah de Sheïkh Rabî’ el Madkhalî.

[13] Voir : Majmû’ el Fatâwa d’ibn Taïmiya (9/136).

[14] Voir : Mu-jiz Târikh Tajdîd e-Dîn wa Ihyâhih (73-79).

[15] Voir : el Khilâfa wa el Mulk fî Mîzân e-Shar’ wa e-Târikh (551-553).

 

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 14:10

L'Imām Al-Albānī à Cheikh Rabī :
Toutes Tes Répliques sur Qutb sont Vraies et Exactes, et qu'Allāh te Récompense pour Avoir Rempli l'Obligation de Dévoiler son Ignorance et sa Déviation

 

 

Barā'ah ‘Ulamā il-Ummah Min Tazkiyyah Ahl il-Bid’ah wal-Mudhammah

 

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À droite se trouve la couverture de la seconde édition de « Barā'ah ʿUlamā' il-Ummah Min Tazkiyyah Ahl il-Bidah wal-Mudhammah » (Les Savants de la Ummah se Désavouent de l'Acte de Recommander les Gens de l'Innovation et du Blâme). Ce livre a été préparé par Isām ibn ʿAbdillāh as-Sinānī. Il comporte une réfutation de ceux qui se servaient de l'intercession de Cheikh Ibn Bāz (rahimahullāh) pour Sayyid Qotb comme preuve de la ʿadālah (intégrité) de Sayyid Qotb et comme preuve que son manhaj était recommandé, alors que ce n'en est en fait pas du tout une preuve.


Après compilation et signature, le livre a été envoyé à Cheikh Sālih al-Fawzān qui l'a vérifié, a émis des recommandations, et a aussi suggéré une amélioration pour le titre du livre. Il a ensuite été lu par l'Imām Mouhammad ibn Sālih al-ʿOuthaymīn (rahimahullāh), qui a écrit ses propres remarques à partir de l'exemplaire de pré-publication qui lui avait été envoyé, et il a aussi conseillé que la section intitulée « Le Manhaj Salafi » soit placée avant « Le Manhaj Qoutbi » et pas après, à moins que l'auteur ait une raison particulière de faire cela ; des copies de ces notes manuscrites sont incluses à la fin du livre. Dans cette série d'articles, nous allons citer des passages de ce livre inchā' Allāh. Ces savants ont tous deux approuvé le contenu de ce livre et le but dans lequel il a été publié et distribué. Et l'objectif est clairement indiqué dans le titre du livre lui-même. À savoir, il s'agit de déclarer les savants de Ahl as-Sounnah (en particulier l'Imām Ibn Bāz, et les autres savants en général) innocents d'avoir fait une tazkiyyah à des gens de l'innovation (c-à-d. de les avoir déclarer intègres) : en l'occurrence à Sayyid Qotb, qui à part avoir écrit son commentaire du Coran avec une croyance Acharite, a accumulé d'autres grandes calamités, dont certaines suffisamment graves pour ne pas vraiment pouvoir être excusées par la simple ignorance, comme le fait d'accuser le scribe du Prophète (sallallāhu ʿalayhi wa sallam), l'oncle des croyants, Mouāwiyah, dont l'intégrité a été attestée par le Prophète (sallallāhu ʿalayhi wa sallam) lui-même, de traîtrise, de duperie et d'hypocrisie.

Ce livre a eut pour principal effet de faire couler le navire des Qoutbis, leur laissant seulement les débris flottants à la surface pour s'accrocher, ce qu'ils ont fait depuis lors.

Remarque : Même si beaucoup de sectaires utilisent le mot « madkhali » comme un terme dépréciatif pour attaquer un savant précis, il faut bien comprendre que ce n'est qu'une couverture et un voile. Leur ressentiment et leur haine sont dirigés bien plus largement que vers un savant précis, ils sont dirigés vers les savants de la Sounnah en général, à cause du fait que la plupart de ces derniers se sont finalement prononcés contre Sayyid Qotb en particulier, et contre les méthodes des Ikhwān al-Mouslimīn en général, après que la vérité leur est apparue clairement. Le mot « madkhali » est employé d'une manière péjorative qui reflète simplement cette haine, cette rancœur et cette jalousie. Ces gens n'ont aucun groupe de savants pour représenter la voie (le manhaj) qu'ils suivent. Ils ont des paroles isolées ici et là provenant de savants, sur des questions isolées, au moyen desquelles ils sèment la confusion, mais ils ne peuvent certainement pas montrer un groupe de grands savants connus et dire : « Leur manhaj dans la da’wah est le même que le nôtre ». Au passage, Cheikh Ibn Jibrīn, qui s'est trompé en défendant Sayyid Qotb contre ceux qui l'ont réfuté, tenait cependant des propos qui réfutaient ces individus. Soyez en sûrs ! Lisez cet article et cet article. Ils n'ont donc aucun savant pour les guider et les diriger dans leur manhaj. C'est pour cette raison qu'ils doivent, pour attaquer la vérité, avoir recours à de fausses étiquettes, afin d'empêcher les gens de reconnaître la méthodologie largement répandue sur laquelle tous ces savants sont unis et qui diffère des méthodologies des juifs athées laïques et des chrétiens que Qotb et al-Bannā ont importées et innovées dans la religion.

 

La Confirmation, l'Éloge et la Recommandation de l'Imām al-Albānī Pour les Réfutations de Cheikh Rabī sur le Achari Sayyid Qutb

Le Cheikh a écrit ce qui suit après avoir lu entièrement « al-Awāsim min al-Qawāsim », peu de temps avant sa mort. Et c'est aussi un dévoilement des Qutbis qui utilisaient de très anciennes paroles de Cheikh Al-Albānī pour défendre Sayyid Qutb et ses écrits hérétiques (voir ici). Il est très clair qu'a ce moment-là Cheikh Al-Albānī n'avait pas effectué un examen approfondi de tous les livres de Qutb, et il ne s'était donc pas montrer crtiique à son égard. Mais quand l'affaire lui est devenue claire devant les travaux de Cheikh Rabī, il a écrit le communiqué suivant :

albani-rabee-qutb-refutations.gif

 

quote-startToutes tes répliques sur Sayyid Qutb sont vraies et exactes. Et de là, il apparaît à tout lecteur musulman qui possède un minimum de culture Islamique, que Sayyid Qotb n'avait certes pas de connaissances des bases de l'Islam (usūl) ni de ses subdivisions (furū) ! Alors, qu'Allah te récompense de la meilleure des façons, ô frère Rabī, pour avoir fait ton devoir de montrer et dévoiler son ignorance et sa déviation de l'Islām.


Source : La propre lettre du Cheikh, qu'il a écrite de sa main avant son décès en 1999. Une photocopie de l'originale est incluse dans le livre (« al-Barā'ah ») en annexe.

Maintenant que pouvons-nous dire de ces gens qui, dix ans après que toutes ces questions ont été réglées et enterrées, et que les Cheikhs Al-Albānī, Ibn Bāz, Ibn Uthaymīn et d'autres grands savants encore vivants ont donné raison à Cheikh Rabī, prétendent encore que ces paroles n'existent pas et essaient de tromper les muslims en utilisant essentiellement des paroles de savants actuels obtenues par le biais de questions orientées, posées par le même genre de personnes qui se sont fait taire et museler une décennie auparavant ? Allez lire cet article qui parle ce qu'il font avec les paroles du Mufti, Cheikh Abd el-Azīz Āl ach-Cheikh, et vous comprendrez la réalité.

 

 

 


Source : www.TheMadkhalis.com

La traduction de la lettre est de Farīd el-Mekkī.

albasyrah

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